Il est de retour sous une variante inattendue le virus du nationalisme, ce n'est plus le nationalisme contre l'internationalisme dérivé et retourné en globalisme, mais le chauvinisme pur et simple, le retour au tribalisme. Putine invente le nationalisme antifasciste en réinventant la guerre patriotique antinazie contre la pauvre Ukraine percluse de corruption et dépecée par les oligarques de tout bord.
En huit ans de guerre au Donbass Putine a préféré mener cinq ans de guerre en Syrie et envoyer des mercenaires en Afrique que faire respecter ses accords de Minsk dont il fait la pierre angulaire de l'invasion de l'Ukraine.
Tout juste si la faute n'en retombe pas sur les autres signataires de l'accord que la grande puissance régionale a ignoré jusqu'à une quinzaine puisqu'elle assure ne s'être pas interposée.
Le grand chef des oligarques russes a préféré lancer son arsenal sur le berceau de sa civilisation plutôt que recourir aux sanctions économiques dont il tient tout les leviers et se plaint tant quand elles se déchaînent maintenant contre lui et son empire.
Il parle d'une opération militaire dans laquelle il aurait perdu 7000 hommes selon le Pentagone, à se demander si tant d'incohérences ne signalent pas une perte significative de faculté intellectuelle du bientôt septuagénaire.
Putine n'a plus l'age d'un conquérant ni d'un reconquérant,, il a sacrifié une partie de son armée sans nécessité puisque des sanctions économiques auraient produit un meilleur résultat. Il ne fait que dilapider les matières premières russes pour s'acheter des applaudissements.
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