dimanche 13 mars 2022

Les partisans de Putin justifient son opération militaire

 La principale difficulté à justifier une intervention  militaire étrangère reste d'établir la preuve de violation la plus grave des droits de l'homme, d'où l'évocation par la Russie du génocide à l'encontre de la population du Donbass au cours d'un conflit régional comptant 15 000 victimes en huit ans.

Les précédents récents ne manquent pas: la Russie en faveur du gouvernement de l'Afghanistan en 1979, les E.U.A. menant une coalition contre le gouvernement de l'Irak en 1991 et 2003, l'OTAN contre le gouvernement de  la Serbie en 1999 et contre celui de la Lybie en 2011.

La Russie en 1979 répondait à l'appel du gouvernement Afghan enclin au communisme, en 2022 elle répond au motif humanitaire de prévenir un génocide prétendument en cours dans la région frontalière du Donbass.

Au regard du nombre de victimes préalables à l'intervention des exemples précédents, la Russie serait fondée à intervenir mais une circonstance réfute cet argument, l'alternative des sanctions économiques à l'encontre de l'Ukraine portant sur la livraison  exclusive d'hydrocarbures  par la Russie.

Une intervention s'avérait inévitable pour sauver la population civile séparatiste de l'armée ukrainienne  mais il aurait suffit qu'elle soit économique au regard de la dépendance de l'Ukraine envers la Russie.

Poutine en quête de reconnaissance internationale n'a pas effleuré cette alternative et passe dorénavant pour un Docteur Folamour. puisque son  opération militaire se transforme en guerre quasi totale qui nous renvoie en avril 1945.

L'argument de la promesse de contention de l'OTAN face à la Russie reste irrecevable si ce n'est une fumisterie.

Celui de la proximité de lanceurs nucléaires dirigés contre la Russie quand elle en dispose de même vis-à-vis de l'OTAN apparaît bien faible aussi.



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