Pour Poutine il s'agit de la guerre de trop, sur un territoire sans commune mesure avec les précédentes opérations de pacification où du moins pour ses partisans il se couvrit de gloire militaire comme en Tchétchénie et en Syrie.
La débâcle russe se profile à l'horizon vu le coût prohibitif de cette guerre mercenaire, le manque de préparation et motivation de l'offensive, la défaite inenvisageable car les réparations de guerre seraient insurmontables,, un état d'esprit propice aux erreurs irréparables
En quinze jours l'armée russe combat déjà le dos au mur, face à la répudiation internationale quasi unanime. L'Union Européenne entre dans la danse en doublant sa mise d'armement, on parle d'ne brigade internationale de vingt mille hommes aux cotés de l'Ukraine.
Les lignes de front s'étirent et se dispersent, rendent incertain le ravitaillement des troupes, les forces aériennes subissent des pertes, les partisans occidentaux de Poutine deviennent fébriles, s'énervent , s'impatientent, les commentaires des analystes militaires vont bon train, les pronostics se retournent et les militaires réoccupent le devant de la scène.
La Russie affronte l'embargo économique de ses partenaires occidentaux après la décision intempestive de son vieillard autocrate d'intervenir dans un conflit interne à l'Ukraine par une invasion insensée.
L'Union Européenne s'engage dans une guerre d'attrition présumant de ressources dont elle manque cruellement comme les hydrocarbures et métaux rares dont la Russie regorge.
Les pays limitrophes payent le tribut de la passivité en ouvrant leurs portes aux réfugiés par millions. L'éternel réveil des nationalités en Europe orientale dégage un parfum sulfureux de conflits immémoriaux.
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