dimanche 6 mars 2022

Poutine a pété un plomb sur une discorde fomentée par les E.U.A.

Poutine a atteint sa date de péremption,  il fut incapable de résoudre la crise en Ukraine depuis 2013, il le  sera aussi à 69 ans, age canonique pour un politicien ce qui joue en défaveur des citoyens. Deux gérontes Poutine et Biden s'affrontent sur le territoire de l'Ukraine, le jeune escroc Zélensly résiste à l'assaut de l'étranger et le jeune Macron s'interpose. 

Une armée a beau s'équiper des meilleures armes et compter les meilleurs soldats du monde, sans tête elle n'est rien et court à la catastrophe. Les pertes russes considérables en hommes, incommensurables en matériel et les dégâts infligés le confirment, au regard de l'exiguïté du territoire en cause les conséquences prennent un tour hors de proportion, planétaire.

Depuis la chute du mur il y a trente ans les E.U.A. s'efforcent de détacher l'Ukraine de l'aire d'influence russe , processus culminant lors de la première révolte dite orange de 2004.

L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN fut envisagée dès la présidence Obama avec le Vice Président  en charge des relations avec l'ex-république soviétique,. Son fils Hunter y fut membre du conseil d'administration d'une société commerciale d'énergie de 2014 à 2019,. 

Si le successeur d'Obama et vainqueur de l'épouse présidentielle Hillary Clinton Donald Trump écarta l'adhésion  en la jugeant provocatrice, en revanche il continua d'armer le pays européen sans toutefois intervenir dans le conflit du Donbass. En retour son homologue russe s'efforça de circonscrire le conflit sans faire plus de vague. 

Entre-temps le 17 juillet 2014 un avion de Malaysian Airlines avec 298 personnes à bord dont deux-tiers de néerlandais fut détruit par un missile que les belligérants du Donbass s'accusent mutuellement d'avoir tiré, le vol MH-17. L'enquête concluant à la culpabilité russe, le gouvernement des Pays-Bas déposa plainte contre la Russie devant la Cour Européenne des droits de l'Homme en 2020. Depuis, il existe un contentieux international à l'encontre de la Russie préalable au conflit en cours.

Accusant son nouveau rival de conflit d'intérêt en Ukraine, le Président fut accusé à son tour de recourir aux ressources de l'administration à des fins électorales,  affrontant une procédure de destitution sur la foi d'un appel téléphonique demandant au Président ukrainien d'enquêter sur les activités de la famille de son rival en Ukraine.

Pour ménager ses relations avec l'ombrageux prédécesseur du locataire de la Maison Blanche, le mandataire russe différa la résolution du conflit à sa frontière occidentale au point qu'une intervention exclusivement militaire fut jugée inévitable.

L'Ukraine se trouve au coeur d'un imbroglio entre les partis états-uniens Démocrat et Republican d'où il apparaît que l'actuel  Président voie le conflit comme la continuation de sa querelle avec un rival, recevant à ce titre l'appui du parti à travers la ligne éditoriale des journaux favorables.

Aujourd'hui, l'ex-agent du KGB soviétique ne dispose plus de la complaisance de l'administration états-unienne et n'a plus l'age d'un conquérant. L'issue du conflit reste incertaine et entraîne une crise économique globale.

Les présidents français et ukrainien peuvent faire mordre la poussière à leurs homologues russes et états-unien dans la mesure où  rien n'est joué, cependant ne nous leurrons pas,  les livraisons d'armes à l'Ukraine précipitent un élargissement du conflit. Les E.U.A. en sont à trois milliards de dollars depuis 2014 dont un pour l'administration en cours, les européens promettent 450 millions d'euros supplémentaires et il s'avère douteux que l'armée russe continue à l'ignorer.

Le Président russe peut à tout moment démontrer ses armes de destruction massive non nucléaire comme entre autres la bombe thermobarique, sur qui la lancera-t-il  et quelle sera la réplique de l'OTAN telles sont les questions.

Les inconditionnels du mandataire de Moscou, extrémistes de tout bord, ne jurent que par une guerre stupide entre russes. Le chef oligarque pourchasse désormais les nazis ukrainiens quand d'autres nazillons européens lui vouent une admiration sans borne. Il semble se situer  dans une guerre d'un autre age, décidant de manière théâtrale la soi-disant opération militaire contre l'Ukraine sans pour autant cesser de lui livrer des hydrocarbures depuis le début des troubles. 

Le dirigeant  du Kremlin semble coupé des réalités et entraîner son entourage à sa perte. Il ne reste  que l'attente de l'inévitable révolution de Palais.

Les conclusions des économistes se rejoignent, l'Europe s'est tirée une balle dans le pied en prenant parti dans la querelle,  les banques françaises se révèlent les plus exposées à l'embargo contre la Russie.

La classe politique des pays démocrates entre en lice en réclamant la fin de la partie, les citoyens  se mobilisent autour de slogans comme "Les croulants à l'hospice",  l'age d'or des oligarques russes héritiers de l'URSS touche à sa fin.



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