samedi 10 avril 2010

Les funérailles du patriote Eugène Terre'blanche réveillent la cinquième colonne


Un bouc émissaire
 
Le dernier meurtre de boer isolé à renvoyé  un écho international sans précédent á l'approche de la compétition internationale tétrannuelle de football se tenant en République d'Afrique du Sud.

A l'occasion de l'enterrement du chef charismatique de l'Afrikaaner WeerstandsBeweging - Résistance Afrikaaner - Eugène Terre'Blanche, on retrouve à gauche et à droite, les traditionnels procédés de sape visant à modeler l'opinion non avertie, tâchant de ridiculiser les boers, leur prêtant des énormités comme l'imaginaire revendication du départ des noirs, ou comparant un parti de fermiers isolés à un  groupuscule africain réclamant l'expulsion de tous les européens. Procédés ayant obtenus  en leur temps les sanctions bien réelles des nations-unies , celles qui ont sonné le glas de l'Union Sud-Africaine.

Son étendard rappelle de loin une svatiska, Eugène Terre'Blanche est donc nazi, amalgamons alors l'apartheid et le nacional-socialisme mythologique par la grâce du Reductio ad Hitlerum, dernière ressource dialectique avant extinction du dialogue.  Au cas oú ce serait insuffisant, affublons ses acolytes d'un nez rouge pour disqualifier leur chef, comme au bon vieux temps du programme comun.

Il y a pourtant de quoi s'inquiéter quand un dignitaire sud-africain ayant le vent en poupe chante "tuez les Boers"  à l'heure oú les gens confrontés à un niveau insupportable de chômage et criminalité regrettent le temps de l'apartheid en comparaison de leur sort actuel.

Entre l'apartheid en sécurité et se faire violer pour la troisième fois à 17 ans par des congénères sidéens, la  jeune noire sud-africaine n'a guerre le choix: l'apartheid, vite! qui réagirait autrement?

Les militants qui combattaient l'apartheid sont récompensés de sa chute en spoliant légalement les biens des européens. Les caisses sont vides maintenant, à l'instar du Zimbabwe - où il n'y a jamais eu d'apartheid -  le régime de l'ANC s'avère incapable de remédier la misère qui suivit le départ des européens aux commandes. Et de s'en prendre à un bouc émissaire sans défense et de recourir aux vieilles méthodes communistes pour calmer les mécontents! 

Bilan du communisme en Afrique

En France, le PCF a toujours soutenu activement l'ANC et les ZAPU ZANU de Rhodésie-Zimbabwe, alliés de partis formellement communistes, le résultat se passe de commentaires. Non seulement les régimes d'obédience communiste d'Afrique furent des échecs fracassants, mais les plus sanglants des régimes africains dépendaient de la logistique militaire soviético-maoisto-nord-coréenne à manutention cubaine , voyez Angola, Zimbabwe, ou Ethiopie pour  n'en citer que quelques uns.

C'est devenu un lieu commun, partout le communisme crée la misère, mais il est particulièrement la ruine de l'Afrique. Les créateurs de richesses dont tout le monde profite y sont houspillés, harcelés puis chassés par des criminels avec l'appui de l'internationale en vigueur en France. Dans ce continent, somme toute pacifié pendant la colonisation, elle fut dévastatrice en y apportant la guerre civile depuis les annèes 50 jusqu'à aujourd'hui, d'oú la misère africaine débordant sur nos côtes. Avant la guerre froide, la plupart des rebellions autochtones, sans logistique, étaient contenues par de simples forces de police souvent majoritairement indigènes, les opérations militaires contre les Hereros, les Mau.Mau, les Maji-Majis, restaient rares.

Avec un tel bilan, il est aisé de voir qu'il eut été suicidaire de perséverer dans la voie communiste, d'où le chemin de conciliation engagée par l'ANC au lendemain de la victoire des urnes.

Bilan de l'ANC

O évoque peu en occident l'économie sud-africaine depuis la fin de l'apartheid; pour expliquer les agressions sur les boers on recourt d'abord à l'alibi de la pauvreté des noirs. Même sur le terrain , les contempteurs  de l'apartheid semblent  méconnaître les mutilations et tortures endurées par les fermiers massacrés, pourtant dénoncées par les journaux; doit-on attribuer ces atrocités aussi à la pauvreté?

La sortie de l'apartheid fut menée sous la houlette d'une politique social-démocrate comparable à ce qui ce fait dans les pays développés, avec les objectif spécifiques d'éliminer la ségrégation et de surmonter la discrimination dans la sphère économique, le tout plombé par le handicap supplémentaire de 25% de population active affectée du SIDA.

Après 16 ans de pouvoir sans partage de l'ANC, le taux de chômage est passé de 19,3% en 1996 à 24,3% en 2009 dont 4,9% chez les européens et 28,6% chez les noirs africains (avec les découragés resp. 33% 34% 6,9% et 40,4%). Ce qui explique certaines impatiences.

Certes 80% des foyers sont raccordés au réseau électrique contre 30% en 1994, grâce à la fourniture gratuite de 50kW/mois aux familles pauvres. De même, plus d’un million de personnes ont bénéficié du programme d’accès à la quantité minimum d’eau gratuite par jour. Cependant pour maintenir le niveau d'investissement dans le secteur énergétique, un emprunt de 3.4b$ à la banque mondiale est nécessaire pour la première fois.

Conclusion

L'économie a donc régressé en terme de chômage, la criminalité s'est aggravé à 50 meurtres/jour et l'endémie de SIDA est l'une des pires dans le monde;  conjugués aux lois anti-discrimination ces nuisances ont provoqué l'exode de 800 000 européens. L'équilibre demeure fragile, bien que la communauté européenne soit affaible, le moindre dérapage du pouvoir  peut entrainer des conséquences fâcheuses pour l'ensemble de la communauté.

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