samedi 29 janvier 2011

Dictature syndicale en Espagne







Avec 5,7 millions de chômeurs sur les bras, en Espagne la réforme des retraites se négocie entre trois personnages, le Président du Gouvernement et secrétaire général du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol(PSOE), le sécrétaire général du syndicat Union Générale des Travailleurs et membre du PSOE et le secrétaire général du syndicat Comissions Ouvriére et membre du parti communiste.

Bien que les syndicalistes représentent moins de 10% des salariés leur parole s'impose à l´ensemble des actifs.

Non contents de paralyser le marché du travail en multipliant les obstacles destinés à préserver les avantages des salariés des secteurs favorisés, les deux syndicats de tête ont apparament leur mot à dire sur la retraite des espagnols.

Ce simple rappel confirme qu'il s'agit d'une négociation interne au PSOE avec participation de la gauche radicale et néanmoins alliée, présentée comme un accord entre le gouvernement et les travailleurs.

De ce type de négociations entre collegues, il sort invariablement des mesures aux effets inverses à celui escompté aussi socialisantes que ruineuses, imposées par des représentants par ailleurs renommés pour leur incapacité de gestionnaire ne pouvant survivre que des deniers publics.


Ce schéma en rappelle un autre familier, la triplette PS, CFDT , CGT décidant de la pluie et du beaux temps pendant les années de plomb du socialisme à la Française, avec les fâcheux résultats que l'on sait.

PS: Le PS est un parti "frère" du PSOE au sein de la grande internationale des partis socialistes, il est même un grand frère lui prodiguant ses conseils sous le sceau de l'expérience de 14 ans de gouvernement désastreux.

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