Behring contre Stoltenberg

Le manifeste rédigé par Behring ne laisse aucun doute quand à la nature contre-djihadiste de son attentat. La question se pose si le nombre d'actes désespérés va s'accroître, comme élément de réponse la déclaration de Stoltenberg pour qui la seule rispote c'est plus de démocratie et d'ouverture, présage le pire.

La tactique choisie ne manque pas d'atout, une fois les traîtres liquidés, les musulmans ne disposent plus d'yeux ni d'oreilles pour piller le pays et se retrouvent à découvert à la merci des contre-djihadistes. Une riposte classique consiste en l'alliance militaire des djihadistes avec leurs complices autoctones, un risque inévitable compte-tenu que l'alternative encours les mêmes dangers: si la contre-djihad s'attaque seulement aux djihadistes, ils seraient secourus par leurs complices autochtones.
Cependant en attaquant d'abord les autoctones complices on ne leur laisse guère le choix de revenir dans le giron ancestral: les 50 millions de musulmans d'Europe et leur histoire sont des arguments qui inclinent à la réflexion de l'européen le plus indifférent.

Les causes primordiales de l'attentat se situerait dans le harcèlement de la jeunesse européenne par la racaille immigrée musulmane, du moins si l'on s'en tient au manifeste de Behring oú il évoque la vingtaine d'agressions gratuites commises à son encontre entre 15 et 21 ans par des musulmans pakistanais, tchétchènes, bosniaques ou marocains. Son expérience se rapproche de celle des adolescents européens depuis les années 90 qui par millions se reconnaîtront dans son récit, se rappellant l'indifférence sinon la complicité des adultes en place.

Son manifeste regorge de matériel historique et contemporain présentés de manière ordonnée. Précédés d'une introduction à portée philosophique, le livre I traite de l'histoire de la djihad en 30 chapitres et 140 pages dont le génocide de l'Hindu Kush une des pages les plus noires et ignorées de l'histoire; le livre II traite de la djihad contemporaine en 107 chapitres et 500 pages évoquant Eurabia, le gauchisme, le capitalisme mondial, la situation de l'Europe; le livre III en 700 pages renferme un manuel de reconquête optant pour la tactique de la guerre préemptive avec des éléments autobiographiques comme la chronique de la préparation de l'attentat et sa justification chrétienne. Ça et là il manque un sous-titre mais l'ensemble posséde une grande cohérence interne.