La banque centrale europénne et les états de l'euro n'ont plus qu'à le dévaluer en veillant au maintien du pouvoir d'achat des européens pour obliger les détenteurs de réserves en euros à les dépenser sous peine de voir leur valeur s'affaisser.
La dévaluation doit éviter l'effet d'avalanche cependant plus l'inflation sera soutenue plus les euros thésaurisés s'échangeront rapidement contre des biens et services européens jusqu'à résorber le déficit commercial. Pendant la manoeuvre la banque centrale veille à maintenir un taux d'intérêt réel négatif.
Moins de cinq ans suffiraient à rétablir la balance commerciale par une dévaluation annuelle de l'euro de l'ordre de 10 à 15% car aucun détenteur de réserves en euros n'accepterait de perdre la moitié de leur valeur dans cette période.
Les pays exportateurs de la zone euros n'y perdront pas puisqu'ils augmenteront leur production.
En régime de croisìère l'inflation maitrisée régule le déficit commercial, pour l'europe environ 5% par an suffisent à maintenir un échange commercial vigoureux sans déficit.
Des mesures d'accompagnement peuvent être nécessaires pour protéger les actifs européens et favoriser l'échange de marchandises plutôt que les facteurs de production. Une précaution afin d'éviter le troc de chaussettes contre des immeubles.
En même temps la dévaluation fait fondre la dette souveraine en euro, d'où la necessité de la controler pour ne pas ruiner les créanciers.
En conclusion la dévaluation douce est l'outil privilégié pour réguler les économies développées come la zone euro.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont soumis au filtrage anti-publicitaire de l'hébergeur