Il y aurait déjà plus de trois mille morts depuis le début de la guerre civile en Syrie visant la destitution du régime en place. Les médias français rivalisent d'ingéniosité pour désigner comme coupable unique le gouvernement. Seulement, ce dernier dispose d'un acquis dont peu de pays de la région peut s'enorgueuillir: la cohabition harmonieuse entre chrétiens, alaouites et sunnites.
Du moins jusqu'à l'attaque survenue en 2011 fomentée par des miliciens étrangers équipés d'armes lourdes de fabrication française et allemande, reproduisant le scénario déjà vu en Lybie, dans un contexte très différent.
Les médias occidentaux anti-syriens s'appuient sur un amalgame fallacieux Khadafi-El Assad pour justifier leur aligement. Ainsi, le Figaro présente les massacres découverts en Syrie comme perpétrés par des milices gouvernementales, abondant dans le sens du nouveau président de la république qui envisage de passer outre l'agrément de l'ONU pour intervenir militairement contre le gouvernment syrien. Faisant ainsi échos aux principaux médias ango-saxons.
Désinformation, mensonge , manipulation ou pure ignorance du Figaro?
Pour se faire une idée, prenez la peine de lire le compte-rendu de Mgr Philippe Tournyol du Clos, Archimandrite Grec-Catholique Melkite.
L'alaouisme est un islam sans charia ni rites, autant dire que s'il y a un islam modéré, c'est celui-là. En effet, la Syrie est le dernier pays arabe où les chrétiens vivaient en paix avec les musulmans, leur présence constituant un indicateur de moeurs civilisés. Ce fut le cas jusqu'en 2011 quand l'invasion de miliciens sunnites armés par les monarchies du golfe provoqua une guerre civile pour renverser le régime Syrien.
Ces massacres sont leur oeuvre comme le dénoncent les chrétiens syriens mais aussi les russes installés dans ce pays, preuves à l'appui. Russes sans qui le président EL Assad ne serait probablement plus en place, n'était l'effort de Poutine à tenir sa parole de protecteur des chrétiens d'Orient, tradition dont s'honoraient les tsars de la Sainte-Russie.
Que le principal journal de la droite de France colporte de fausses informations pouvant mener à une guerre laisse pantois.
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