J'en veux pour preuve les discours-fleuves revanchards fustigeant le patronat pour glorifier le salariat et le fonctionnairiat que nous a asséné le duo. Le rideau s'est levé sur le personnage typique du drame que les français viennent de s'infliger: le camarade fonctionnaire impérieux.
Pompeusement dénommée Conférence Economique et Sociale, une vulgaire enième réunion syndicat-patronat fut l'occasion pour Flanby 1er d'assommer son auditoire par un discours d'une heure reprenant les poncifs soixante-huitards les plus éculés alors que pour le Naze, trois quart d'heures suffiront pour oter tout espoir au parterre d'obligés tenus de justifier leur salaires de syndicalistes des deux bords.
On aurait dit un copié-collé du discours du Medef joint à celui du parti socialiste en pré-campagne ayant phagocité ceux de la CFDT et de FO. Les deux bandes en passe de s'affronter sur des sujets rebattus depuis la nuit des temps se virent déléguer la responsabilité de trouver un accord entre deux ennemis irréductibles, les hôtes en recceuillant les lauriers au nom de l'apport de la méthode.
A la fin des débats, Ayrault se félicitait de n'avoir obtenu aucun résultat sous prétexte que la conférence n'était point faite pour cette trivialité. Ce ne fut que l'entame d'un chantier parmi d'autres, qualifiés désormais de conférences, les plan de licenciements à l'horizon n'y feront rien.
S'il y a méthode il s'agit de celle trop connue du socialisme bureaucratique visant à imposer l'état totalitaire, car pour Hollande-Ayrault il est clair que l'administration doit tout régner enter sans partage: éducation, santé, économie, usine, officine et culture, désormais rien ne lui échappe.
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