Une frange du laïcisme comme Riposte Laïque tire à boulets rouges sur l'islamisation ce dont nous nous réjouissons, une partie s'en désintéresse, le reste s'y résigne ou veut encore y croire, peu s'en enthousiasment.
Devant l'impuissance des réfractaires à l'islamisation égrénant le nombre de mosquées inaugurées, se pose la question des objectifs et de la stratégie. Certains ne visent que les extémistes d'autres les musulmans de France quand ce n'est pas l'Oumma tout entière.
L'histoire enseigne que les tentatives de composer avec l'Islam se soldent par des échecs, au moyen-orient la cohabitation est à la merci de l'humeur du temps tant elle varie. L'affrontement entre chrétienté et Islam s'est déroulé en deux grandes étapes: La victoire militaire sur l'invasion suivie de l'expulsion des péninsules ibérique et des Balkans après des siècles de conflits, la victoire militaire sur les empires musulmans d'Asie et d'Afrique suivie de leurs occupations quasi complète.
M. Valls ne sait rien de l'Islam s'il estime qu'une place lui revient de droit en Europe. Les connaissances de l'apôtre de la société multicuturelle ne sont pas à la hauteur de la tâche, rendue compliquée il est vrai par la présence sur le territoire de délégations permanentes de pratiquement tous les pays du globe.
Or l'immigrationisme exige des moyens matériels et spirituels hors de la portée du citoyen moyen, fut-il socialiste français.
Dans ses dicours il se ridiculise en colportant les sornettes de l'entente cordiale des trois religions au sein du califat de Cordoue dont les traces se réduisent à l'aménagement d'une ancienne basilique wisigode convertie en mosquée puis en cathédrale.
A quelques jours à peine de la célébration du 800ème anniversaire de la bataille des Navas de Tolosa, où la chrétienté européenne en croisade défit l'armée de Miramamolin et entama la reconquête, un ministre de l'intérieur inaugure le temple d'un culte toujours plus criminel que le pays de ses ancêtres combat depuis 1400 ans, renvoyant au moyen-age obscur.
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