Bien qu'il se soit doté d'un CV à tout épreuve, le nouveau prétendant au trône américain essuie l'offensive du mulâtre en chef semblant avoir trouvé le talon d'achille de son adversaire: le candidat républicain se refuse à publier ses feuilles d'impôts antérieures à 2010.
Il est notoire que le mulâtre fut élu par défaut en rejet de la politique de son prédécesseur et non pour son CV or aujourd'hui ce rejet s'exerce indéniablement à son encontre. Au point que le parti républicain s'est choisi un candidat atypique car mormon, minorité religieuse de 1,6% dont l'église passe pour richissime, gère ses affaires de manière pour le moins opâque et suscite la convoitise. De surcroit l'Eglise des Derniers Saints ne verserait que 0.7% de ses revenus aux oeuvres charitables contre 30% pour les méthodistes selon un article de Bloomberg.com.
Comme pour le mulâtre Obama, les antécédents religieux n'ont pas tardés à rattraper le nouveau candidat présentant désormais un flanc aux critiques de l'affairisme débridé n'épargnant pas des institutions ecclésiastiques et que pourrait fort bien justifier un examen approfondi des feuilles d'impôt non révélées de M. Mitt Romney.
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