samedi 26 janvier 2019

Au pied du mur Trump mors la poussière

Visiblement Trump s'avère plus à l'aise en économie qu'en politique. La baisse des impôts sur les entreprises conjuguée à la renégociation des relations commerciales avec la Chine portent leurs fruits. Par contre  les mesures de sécurité intérieure reviennent au point mort quand le mur à la frontière du Mexique ne s'élève pas et la réforme de l'immigration légale reste à l'état embryonnaire. Or ces mesures se révèlent importantes pour la réélection et la pérennité du parti Républicain.

Aux affaires étrangères , les E.U.A. restent toujours le gendarme du monde envisageant même d'ouvrir de nouveaux fronts comme au Vénézuéla, ce que déplorait Trump pendant sa campagne . La guerre du Yemen prend l'allure de catastrophe humanitaire impliquant un allié au moyen-orient, les tensions avec les membres du pacte de Shanghaï s'aggravent , les divergences politiques avec l'U.E. mènent à une détérioration des relations atlantiques.

Trump se voit bousculé par sa propre adminitration qui enferme un de ses plus fidèles partisans dans les médias pour des broutilles. Trump ne construit pas le mur sous prétexte d'arguties réglementaires qu'il pourrait balayer d'un revers de main. Ses partisans commencent à désespérer et s'il lui reste des électeurs inconditionnels il le doit au défaut d'alternative populaire de droite, autrement dit avec des convictions nationales.

Il reste 21 jours à Trump pour obtenir un financement dont il n'a pas besoin pour édifier son mur, à défaut il devra tenir sa promesse de le construire par décret en arguant de la sécurité nationale, du moins s'il tient à conserver une chance de gagner les prochaines élections sur le parti Démocrate.

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