mercredi 11 septembre 2019

Bolton démissionne, Trump le vire et le pétrole dégringole

Une majorité de négociants en pétrole a estimé le départ de Bolton préjudiciable aux affaires selon les marchés financiers. Pourtant Bolton le faucon, va-t'en-guerre, belliciste appuyait la rupture par le Président Trump du traité de normalisation des relations avec l'Iran signé par le Président Obama, cependant il prit l'habitude de manifester publiquement ses désaccords avec le Président pour finir par le lâcher en cours de route sous prétexte de remise en cause des sanctions contre l'Iran.

Les marchés préfèrent donc que la pression sur l'Iran soit maintenue de peur d'une escalade dans une région en proie à deux conflits majeurs en Syrie et au Yemen et un pays l'Irak qui lèche ses blessures.

Le fervent partisan de l'intervention en Irak, désapprouvée par Trump, s'était lourdement trompé sur le Vénézuela que les sanctions devaient débarraser de son président jugé illégitime mais qui en réalité ont ressoudé le pays derrière lui. 

La communauté internationale s'accorde a reconnaître que le régime des sanctions tarde a donner ses fruits même si leur degré de légimité peut varier. Ainsi l'U.E. désapprouve la rupture avec l'Iran, s'aligne contre Maduro, cherche à se rapprocher de la Russie tandis que le Japon s'inquiète des pourparlers avec la Corée du nord.

Bolton n'aurait pas accepté un retour en arrière de l'engagement étatsunien au moyen-orient envisagé par Trump.

La politique étrangère des E.U.A. semble a présent dans de beaux draps et la réelection compromise au fur et à mesure que la liste des pays sous sanctions s'allonge, à cinq en comptant Cuba.

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