mardi 19 novembre 2019

Le bilan de Evo Morales en Bolivie

Le Président de la Bolivie après 14 ans au pouvoir a jugulé l'inflation et obtenu le plus haut taux de croissance du PIB de la région dans 6 des 10 dernières années. Ainsi le taux d'inflation en 2018  s'élève à 1,6 % et le taux de croissance du PIB à 4,9 % dans une région continentale où son voisin le Vénézuéla atteint une inflation de 1,7 million % en 2018 et 1519 %  dans les 7 premiers mois de 2019, l'Argentine atteignant les 50% , l'Equateur esquivant l'épreuve en dollarisant. Le PIB par habitant fut doublé mais l'économie n'est pas sortie de sa dépendance à l'extractivisme bien au contraire, la Chine détenant 80 % de sa dette.

Dans un contexte où les sanctions étatsuniennes contre le Vénézuéla destabilisent l'Amérique du Sud, Morales à commis l'erreur d'ignorer le résultat contraire d'un référendum qu'il availt lui-même convoqué, mobilisant ses adversaires politiques. En plus de ses enemis jurés les latifundistes créoles il s'est attiré les foudres d'une partie de l'électorat d'origine indigène en livrant leurs terres ancestrales à l'exploitation par des compagnies minières chinoises.

En contournant la limite du nombre de mandats présidentiels, Morales a enragé ses adversaires qui ont répondu en semant le chaos pendant les élections, brûlant des bureaux de votes et des maisons de candidats. L'armée s'est sentie obligée de demander la démission du Président pour éviter que la situation ne dégènère ce que Morales n'a pas tardé à consentir.

Le Vénézuela dénonce un coup d'ètat téléguidé par Washington en évoquant la complicité de la diaspora bolivienne aux E.U.A.  La perte de son allié se voit compensée par le retour de l'Argentine dans le camp progressiste accompagné du basculement du Chili de Piñeda en proie aux manifestations les plus importantes depuis l'ère de Salvador Allende. Le tout sur fond de déforetation de l'Amazonie  en croissance annuelle de 30 %.

Les E.U.A. chercchent visiblement à évincer du continent ses rivaux du pacte de Shanghaï se manifestant par l'armement russe, les articles de bazar et les infrastructures chinois conquérant un par un les marchés quelque peu délaissés d'Amérique Latine en échange de ses matières premières agricoles ou minières.

le président Trump se voit dépassé par l'ampleur de la tâche et il y a de quoi: contenir léconomie chinoise, maintenir la pression sur la Russie et son armement, sécuriser Israel, stabiliser le moyen-orient, maintenir la vassalisation de l'Europe, l'équibibre en extrême-orient, conuérir les marchés africains, développer l'Antartique. Tout en se libérant des tentatives de déstabilitation judiciaire, pour un nouveau venu en politique, chapeau l'artiste!

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