mardi 26 novembre 2019

L'agronome Marcel Bouché: les vers de terre dans le cycle de l'azote



                 

Pour Marcel Bouché, chercheur en agronomie depuis 50 ans, l'agriculture conventionnelle s'avère une catastrophe écologique due à l'indigence de la recherche scientifique . Ses techniques se voient rejettées par l'écologie, ainsi en lieu et place du labour on retrouve le semis direct, les pesticides de synthèse ne figurent plus dans l'arsenal, idem pour  les engrais chimiques délaissés en faveur des engrais verts et matières organiques recyclées.

L'agro-écologie s'avère antagoniste de l'agriculture conventionnelle. La recherche en agronomie n'a pas évalué l'impact écologique des techniques de labour, pesticides de synthèses, engrais industriels.

Le terrain n'intéresse ni la recherche agronomique ni académique..

Définition allemande de l'écologie en 1866, science exacte dépendante de sciences exactes, science globale et de synthèe..

Les pesticides ne s`évaluent pas sur le terrain,  voir l'éco-toxicologie de laboratoire.

Le sol s'avère une boite noire pour  l'agronomie contemporaine..

En prairie permanente depuis 1840, 4 vers de terre colorés artificiellement, alimentés à base de N15, excrètent urine et humus. alors on observe que la totalité du N15 s'absorbe par les plantes::il s'agit de la découverte d'une partie du cycle de l'azote.

Le ver de terre se nourrit de déchets végétaux et de terre la nuit en remontant à la surface. Quotidiennement il remplace la dixième partie de son axote que les racines absorbent comme nutriment. La plante se nourrit de nutriments organo-minéraux excrétés par le vers de terre.

Le vers de terre digère un mélange de terre et de matière organique que l'on retrouve dans son intestin.

On compte 300 t / ha / an en France de terre digérée et redigérée  par les vers de terre..





Le labour s'avère incomparablement plus dommageable pour la fertilité du sol que les phyto-sanitaires et les engrais industriels, car il rompt la structure du milieu et diminue la bio-diversité alors que la faune hypogée peut fuir la chimie et le peut éviter le soc.

Le semis direct s'avère efficace s'il y des vers anéciques pour travailler le sol. Les vers anéciques s'avèrent absents des continents américains et océaniens. Les vers anéciques creusent verticalement, les vers endogés creusent horizontalement.

Un sol vivant présente des taux de 25% d'eau, 25% d'air, 50 % de végétal, 45 % de minéral, 5 % d'animal. 

Le lombric excrète de l'ammoniac dont raffolent les plantes, sous forme d'engrais il devient nocif car en trop grande quantité.les plantes s'en enivrent.

Le naturalistr britannique Charles Darwin dès 1860 s'interessait aux lombrics.








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