mercredi 27 novembre 2019

Opération Barkhane: les français ne doivent pas mourir pour l'Afrique

Déjà quarante soldats français morts au combat dans l'opération Barkhane initiée il y a plus de sept ans en Afrique Sahelienne sous le mandat de François Hollande. Une opération de sécurisation dont on ne voit pas le bout, motivée par la circulation effrénée d'armes de guerre, notablement depuis le printemps arabe de Lybie qui a dispersé l'arsenal du despote Khadafi dans les mains de groupes nomades tournés djihadistes.

Le Burkina-Fasso, le Mali, le Niger considèrent ne pas porter de responsabilité dans la production de ces armes, leur distribution en des mains hostiles , leur emploi à l'encontre de la population. Ces états détiennent à peine les moyens d'assurer les besoins élémentaires de la population, exiger en plus la protection contre le terrorisme nourrit par la confrontation avec l'ancien colonisateur s'avère hors de propos.

Que le Chef d'Etat-Major de l'armée mentionne le dialogue entammé par Président du Mali avec les groupes armés indique une perte significative du contrôle politique.

De plus les règles d'engagement militaire entravent les opérations, problème récurrent des confrontations asymétriques.  C'est un jeu pour les assaillants de se fondre dans la population afin d'échapper à l'inévitable riposte.

Il s'agit donc d'un guêpier dans lequel s'est fourré l'armée française à charge de résolution par le Président Macron qui ne va pas supporter la perte de bien d'autres soldats dans cette opération s'il souhaite conserver une chance de réélection.

Quelle solution en vue? une pacification avec des moyens supplémentaires à charge non plus seulement des puissances occidentales dont la France en majorité écrasante mais avec aussi la participation de la Chine dont le commerce avec l'Afrique s'élève à 200 Mds de $ par an . Les pays concernés doivent formuler la demande d'assistance à la Chine au préalable et pourquoi pas sous l'égide de l'Union Africaine s'il en va de leur survie?

Le levier dont dispose le Président Macron pour y parvenir se situe dans les relations commerciales avec la Chine, très souvent bénéficiaires à cette nouvelle puissance. Si la France essuie un refus, alors elle peut se replier sous des cieux plus hospitaliers et attendre qu'on vienne la supplier d'intervenir, comme d'habitude

Après tout la pacification de l'Afrique du Sahel profite largement au continent donc à ses principaux partenaires commerciaux


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