dimanche 12 janvier 2020

La Chine et son capitalisme sauvage d'état en matière de commerce international

On parle de capitalisme d'état à propos de la Chine en raison de l'importante participation financière de l'état dans les grandes compagnies commerciales officiant sur le marché international comme Huawei, participation sous forme diverse, contrats, credits, capital.
On parle de capitalisme sauvage en raison des méthodes illégales de conquête de marchés comme la corruption à grande échelle.

Un exemple avec la Mauritanie, l'Union Européenne avait signé un accord de pêche soutenable pour 150 millions d'euros par an pour une pêche au prix du marché. La Chine a signé  avec le général Abdelaziz, chef de l'Etat, un accord non transparent et exclusif de pêche pour un milliard de dollars sur 50 ans et non 25 comme annoncé alors que la population locale de pêcheurs dénonce déjà une baisse des prises. L'autocrate africain a vendu pour un prix dérisoire 50 ans de production halieutique à la Chine en échange de quelques infrastructures dont la construction échappe à la population locale.

Il en va ainsi avec le reste de l'Afrique et des pays émergents, le capitalisme d'état chinois tient en la relation bilatérale entre états asymétriques tant au niveau de la taille qu'en développement.
Il s'agit de contrats d'infrastructures, ponts, routes, échangeurs routiers, stades, chemins de fer financés par la Chine en échange de matières premières mais aussi des usines de biens de consommation montées par des sociétes chinoises.

De fait la Chine s'engouffre dans le vide laissé par le désengagement des états européens accaparés par la construction dispendieuse de l'Union Européenne, quasiment toutes les technologies employées par les chinois proviennent de l'Europe et des Etats-Unis d'Amérique.

Au niveau de l'Union Européenne l'asymétrie se traduit par l'ouverture des appels d'offres des états membres à la Chine alors que la réciproque s'avère fausse. Icit la Chine ne fait que profiter des erreurs tactiques de ses concurrents sur le marché international puisque l'UE aurait dû exiger la réciproque.

Il ne faut donc guère s'étonner si la Chine creuse l'écart sur ses concurrents, se doutant que cet Eldorado ne durera pas éternellement.

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