dimanche 12 janvier 2020

La réforme des retraites selon l'UPR

L'équilibre global des régimes de retraite se voit en péril par l'insuffisance des cotisations, attribuée au taux de chômage persistant chiffré entre 8.8 et 15 pour cent selon différentes méthodes de calcul. Le gouvernement préfère reformer en priorité les régimes de reraites plutôt que s'attaquer au chômage et retrouver le plein emploi, prouesse accomplie par notre voisin le Royaume-Uni, mais aussi des états aussi divers que les Etats-Unis d'Amérique et la Chine.

Les solutions de l'UPR pour maintenir l'équilibre du régime global de retraite, assuré pour les dix années à venir même dans les conditions économiques désastreuses d'aujourd'hui, consiste à sortir de l'Euro puis dévaluer de 10% la monnaie nationale retrouvée ou accroitre les cotisations patronales ou bien recourir à la taxation des revenus du capital.  Selon l'UPR la dévaluation permetrait de retrouver au moins un million d'emploi, le reste du  programme consiste à nationaliser le gaz, l'eau, les autoroutes, les aéroports, le retour en grâce du fonctionariat en quelque sorte.

Ces solutions présentent l'avantage  d'une réponse immédiate à un déséquilibre présumé futur donc ne pas conférer de caractère prioritaire à cette réforme.

Réformer le régime global de retraite en priorité revient à se satisfaire du taux de chômage qui pourtant plombe les comptes de la nation depuis si longtemps - 30 ans - qu'il en pourrit ses fondations.

La priorité de l'UPR tient en la sortie de l'Union Européenne, entité décriée chaque jour davantage avec son moteur financier, la Banque Centrale Européenne. Le parti renonce d'emblée à la réformer alors qu'il soutient que le pays dispose des leviers pour y parvenir.

La meilleure façon de réformer cette entité un peu politique et très économique  qu'est l'Union Européenne consiste à parvenir au plein emploi dans chacun de ces états mais la BCE ne peut y arriver seule, elle ne cesse de le rappeller à travers son porte-parole M. Draghi. Or les états en proie au désemploi et membres de l'Euro ne disposent plus de l'arme traditionnellle de la dévaluation pour maintenir leur compétitivité, raison d'ête de la monnaie unique.

De plus le déficit d'emploi en zone Euro affecte avant tout les pays méridionaux à grande population, Grèce , Espagne Italie et France, respectivement 17, 13.5, 9.5, 8.8 pour cent en août 2019. Ces pays en souffraient avant la vague d'immigration attribuée à la déstabilisation militaire de la rive sud-méditerranéenne.

La critique de l'UE par l'UPR porte d'abord sur le domaine politique , le parti s'interroge en effet sur la pertinence de consacrer  des ressources économiques  à une région territoriale sur laquelle le pays n'a guère d'influence, l'Europe du Nord et orientale quand ce n'est pas l'Europe méridionale, en délaissant son domaine de prédilection  francophone sur les autres continents.

Par ailleurs l'Espagne pourrait appliquer le même raisonnement alos qu'elle devient contributrice nette avec l'entrée de la Pologne et qu'elle est en proie à des tensions séparatistes fondées largement sur un espoir vain de relais dans l'Union Européenne.

Or avec un Président de la Commission Européenne qui fut le chef de l'Etat du Luxembourg, le plus tricheur de l'Union Européenne, on voit mal comment  l'entité pourrait se reformer dans un prochain avenir, d'où l'intérêt du discours de l'UPR de M. Asselineau face à l'eurocentrisme de M. Macron.

De plus  la sortie de l'Union Européenne par la France entrainerait la fin probable de l'entité, donc le retour à la compétition tout azymuts des états pour les ressources territoriales, l'influence internationale, soit le retour des frictions et tensions entre états européens alors que les E.U.A. y maintiennent encore des bases militaires. Cette solution s'avère extrême et jetterait les européens dans l'incertitude car rien ne dit qu'ils surmonteront leur nouvelle condition après un tel échec.

Enfin le marché unique profite largement aux grands états modernes comme les E.U.A. et la Chine, de fait les états européens perdent leur influence internationale en faveur de ces deux puissances commerciales au point de provoquer le départ de l'associé majeur qu'est le Royaume-Uni.

Dans ces conditions l'eurocentrisme de M. Macron s'avère de moins en moins soutenable sans une réforme de l'Union Européenne qui permette au moins de retrouver le plein-emploi, ce qui implique d'en finir avec les tricheries et le déficit commercial - 50 Milliards pour la France -  vaste programme.

De fait les critiques de l'Union Européenne par l'UPR trouvent leur utlité dans l'optique de la réforme de l'entité supra-nationale en matière de concurrence fiscale déloyale, coût de fonctionnement, inefficacité des institutions représentatives, déficit commercial , chômage dans certains états membres, croissance en berne, accords commerciaux internationaux au détriment des travailleurs, main d'oeuvre déttachée, protection deficiente de l'environnement.




  

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