vendredi 3 avril 2020

Vent de folie du confinement

On comprend le calcul concluant à l'efficience du confinement basé sur la durée de vie du virus et sa vitesse de propagation, cependant on oublie de considérer une foule d'autres paramètres comme la saisonnalité soit la chute de la virulence avec la chaleur, la réponse immunitaire individuelle, les facteurs de risque comme l'age, le sexe, le taux d'obésité, l'historique sanitaire individuel, ou encore l'impact du confinement sur l'économie.

À l'arrivée on s'aperçoit du coût économique donc social prohibitif, en revanche le coût écologique se révèle très positif, comme un répit au pillage continu des ressources naturelles limitées. D'autre part certains scientifiques démontrent comment se prévenir du virus et guérir de son symptôme sévère, l'infection pulmonaire, en recourant à la vitamine C en dose appropriée pendant que des méthodes alternatives traditionnelles reposant sur une diète idoine, plantes médicinales ou jeûne, ne sont plus à prouver.

La morbidité dans la population infectée se révèle moindre en Suède, Hollande, Corée du Sud, Taïwan, Russie, pays non confinés alors qu'elle augmente avec la durée de confinement en Italie, Espagne et France. Sans compter que la Chine a bien surmonté l'épidémie à l'aide de distribution massive (50 tonnes, 1.6 millions de tablettes) de vitamine C dans la province de Hubeï. Israel, toujours très juste au niveaux de ses ressources, en proie à un confinement géo-politique régional depuis des lustres, appelle à ne confiner que la population agée.

À l'heure où le virus frappe les E.U.A., les annonces des autorités ont fait bondir les inscriptions au chômage, certains économistes annoncent déjà un taux de chômage officiel atteignant 20% dans les prochains mois. Il est vrai que le taux d'obésité, l'age moyen, la précarité moyenne de la population active ne permettent guère d'aborder l'épidémie dans les meilleures conditions.

En France on s'attend à un déficit de 8 %, une perte de 10 % de production, un chômage record.

Tout cela pour une grippe somme toute ni plus ni moins grave que ses précédentes versions selon l'avis des spécialistes.

De fait on assiste au déraillement du train de la mondialisation, prenant au dépourvu certes, mais seulement la sphère financière, quand la sphère scientifique ne cesse de tirer la sonnette d'alarme depuis des décennies. Devant l'impéritie de la sphère politique au pied du mur, nous sommes rendus à un croisement où nous devons choisir si nous pouvons continuer à ignorer les contingences écologiques à défaut de s'y soumettre.

Se soumettre aux contingences écologiques, telles qu'énoncées par la communauté scientifique, signifie qu'une autorité politique devienne l'arbitre du recours aux ressources naturelles en veillant à leur pérennité. Plus question de déboiser, d'urbaniser les sols , polluer terre, air et mer, de les vider de leur faune et flore comme à présent,

Il s'agit ironiquement d'un retour au féodalisme quand le seigneur de guerre sévissait contre le braconnage sur son domaine afin de préserver la faune pour la chasse, à la différence que l'échelle devient globale.

L'épidémie révèle la conséquence sanitaire de la dégradation de l'environnement par la pollution industrielle et l'extraction inconsidérée des ressources naturelles. Les virus passent de la faune sauvage à l'homme dont le système immunitaire perd de sa résistance, assailli par les déchets industriels souillant les trois éléments.

Pour parvenir à un début de solution, d'une part un comité scientifique, qui existe déjà, avec la liberté d'émettre des avis et un comité politique, donc responsable, avec la liberté de suivre ces avis, tous munis d'une méthode ayant fait ses preuves, la planification.

Cette solution permet de ne pas partir de zéro, depuis un papier vierge. En effet bien des voix prônent, promeuvent et favorisent le mode d'alimentation végétarien, végétalien ou le mode de consommation végan, plus large qu'alimentaire et visant la préservation de la faune, or préserver la faune c'est s'engager dans la préservation de l'écologie.

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