dimanche 3 mai 2020

La Federal Reserve états-unienne en roue libre





La Federal Reserve n'en peut plus de soutenir artificiellement l'économie

L'ex-économiste de la Federal Reserve Danielle Dimartino Booth s'entretien de l'impact de la pandémie sur la nation.

La Federal Reserve semble décidée à sauver coûte que coûte l'économie états-unienne, ne s'interdisant plus de racheter les obligations pourries d'entreprises privées.

La FED s'appuie sur le statut de monnaie de réserve globale attribué de facto à sa devise nationale le dollar.

Il existe dans les statuts de la FED une zone grise lui permettant de créer de la monnaie à son bon vouloir.  Son indépendance dépend de son chef nommé par le Président.

L'assistance économique de l'Etat aux particuliers en difficulté va dépasser le salaire minimum pendant la période de confinement .

Certains économistes états-uniens s'attendent à un chômage de 30% dépassant les 25% de la Grande Dépression des années trente.

Certaines collectivités locales s'apprêtent à faire défaut sur leur dette comme la ville de Chicago dans le Michigan alors que l'Etat fédéral s'interdit de les renflouer, augurant la perspective de hausse d'impôt tandis que leurs employés bénéficient d'une retraite dorée.

Les E.U.A. sortent de leur plus grande période de croissance ininterrompue, reflétée par le niveau boursier.

La politique économique depuis les années 80 incite les ménages à s'endetter. Leur dette immobilière dépasse ainsi celle du Trésor Public, conjuguée à la dette étudiante et la dette de consommation, la crise les prend au dépourvu. Traditionnellement la part de la consommation dans le PIB s'élevait à 67% aujourd'hui il s'agit de 90 %.

L'Etat fédéral s'avère endetté à 106 %, une dette détenue en grande partie par l'´étranger, l'endettement de la nation s'élève à 200 %.
Le Japon à 220 % , la nation à 300 % , une dette détenue en majorité par les résidents.
Le Brésil à 133 %,
La Russie à 17 %, elle a acheté 400 tonnes d'or ces dernières années.
La Chine à 54 %, la nation à 300 % estimée avec un PIB à 17 % du PIB global.
La France à 98 %.
l'Allemagne à 62 %.
Le Royaume-Uni à 102 %.

Les E.U.A. soupçonnent la Chine de maquillage des chiffres de son épidémie, entraînant la diffusion globale.


Commentaire


Les dettes des nations s'avèrent entrecroisées, les états développés se tiennent par la barbichette, reflétant les échanges commerciaux internationaux. Les états émergents se révèlent souvent perpétuellement endettés.

Le commerce international bâtit la richesse des nations à partir de l'extraction de ressources naturelles en quantités finies pas toujours renouvelables.

Certains observateurs soutiennent que la plupart des pays de l'OCDE ont sur-réagit à la pandémie en confinant démesurément.

On entrevoit sous la pandémie le bras de fer entre le Pacte de Shanghaï et l'alliance de facto autour des E.U.A. pour le contrôle des échanges mondiaux et notamment la remise en cause du statut global du dollar.

Les états développés en fort déficit commercial avec la Chine ne se résolvent pas à prendre des mesures pour le combler en raison de sa profitabilité pour une partie du secteur privé bien qu' au détriment du reste.

La pandémie épargne la Russie mais pas la chute conséquente du prix de l'or noir .

La Chine sort de la pandémie en tête du peloton avec le vent contraire de la diplomatie et du ralentissement global.


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont soumis au filtrage anti-publicitaire de l'hébergeur