mercredi 10 juin 2020

Il est urgent de dé-fonctionnariser les partis politiques

7 milliard pour l'industrie automobile, 18 milliard pour l'aéro-spatiale, le secteur secondaire accapare  les aides financières publiques alors que la réserve d'emploi réside dans le secteur primaire. L'agriculture a besoin de bras, l'environnement a besoin de sauvegarde, de reboisement afin de créer les puits de carbone et résoudre ou du moins ne pas aggraver la crise écologique.

Du point de vue économique il serait profitable de sortir de l'assistanat d'État, moyen commode de se rendre populaire auprès de certains électeurs, au lieu de servir des allocations sans contreparties.

La population devrait  se remettre au travail, dépenser plus pour une agriculture soutenable donc recourant à davantage de main d'oeuvre locale, de produits domestiques fabriqués sur le territoire national plutôt qu'aux antipodes. Moins de prestations sociales à n'en plus finir, moins d'emplois improductifs dans la fonction publique, dans la bureaucratie.

Priorité au secteur primaire, mis à mal par 50 ans de soi-disant révolution verte qui a rendu les champs toxiques à exploiter à force d'intrants agricoles chimiques plutôt que biologiques.

L'assistanat d'État devient un boulet dont l'économie devrait se délester pour rester à flot en dépit des revendications politiques et syndicales, institutions dont il faut supprimer le financement public de toute urgence. En Allemagne les syndicats s'autofinancent, sans aide de l'État ils restent bien plus influents qu'en France.

Les partis politiques deviennent une annexe de la fonction publique, la rétribution tombe toute seule chaque mois sans besoin de se décarcasser, au bout du parcours l'effet s'avère létal, les partis domestiqués par la fonction publique ne remplissent pas leur rôle moteur.

Le secteur social notamment médical et hospitalier se révèle incapable de parer à la moindre épidémie de grippe anodine comme le COVID-19. Une médecine obsolète et monopolistique transformée en opportunité de carrière financée par les prélèvements obligatoires sur le travail ne remplit pas son rôle de service à la production.

Les hôpitaux se transforment en établissements d'hôtellerie infestés de maladies nosocomiales, réduisant leur utilité publique à néant.
Cette médecine au service des médecins et de l'industrie devrait se libérer du carcan de monopole d'État pour retrouver un minimum de crédibilité, elle aussi devrait faire ses preuves chaque jour, ni plus ni moins que les médecines dites alternatives comme la naturopathie. L'urgence pour que les partis politiques retrouvent leur crédibilité de même que les syndicats consiste à les dé-fonctionnariser, soit les sortir du financement public, qu'au moins ils répondent à des tiers de leur utilité. 

REM en représentait le meilleur exemple: il prend le pouvoir, soulève l'intérêt, puis retombe dans la léthargie, l'indifférence générale, la routine et l'improductivité, happé par la subvention publique et la bureaucratie. 
Les partis auto-financés s'avèrent invariablement les plus dynamiques, y compris le Front National des années 80 et 90, aujourd'hui l'UPR de François Asselineau sans conteste, les autres partis mangent la soupe de la subvention, stagnent, dépérissent pour sombrer dans l'oubli comme le PS, le PC, les groupuscules gauchistes, les Républicains. 
Invariablement, sans exception, il convient de choisir entre le harnais des subventions publiques et la liberté de manoeuvre qu'apporte la quête inlassable d'autofinancement privé.

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