mardi 6 avril 2021

Juan Branco le retour


Le coronavirus étouffe dans l'oeuf la révolte des Gilets Jaunes

En Italie le virus  entérine la rupture avec l'extrême-droite sur fond de crise migratoire. En Espagne le virus consolide la participation de l'extrême-gauche sur fond de crise financière.  Au Royaume-Uni le virus rattrape le Premier Ministre et préside au Brexit. En Allemagne le virus souligne le rôle de vache à lait de l'U.E. En Chine le virus consacre la prépondérance économique. Aux E.U.A. le virus enterre la domination incontestée. En Russie le virus confirme l'autoritarisme. Au Brésil le virus révèle l'anarchie économique.

L'avocat des Gilets Jaunes Juan Branco s'accroche à l'idée que la réforme  du système sanitaire engagée sous Hollande par les collaborateurs actuels de Macron serait à l'origine de la crise du coronavirus, essentiellement une question de moyens et de personnel selon lui.   En fait cette crise met en évidence la main mise de l'industrie médicale, pharmacie et appareils, sur le système de santé publique,  imposant et contrôlant le monopole académique sur les soins afin d'assurer en flux continu de commandes publiques

Si ce monopole académique centenaire se remet en cause en faveur de médecines  dites alternatives comme les thérapies connues sous le nom de naturopathie, un coup majeur atteint cette industrie délocalisée en grande partie. Simultanément une réduction drastique de son coût intervient tout en améliorant son efficience notablement. Ces thérapies se moquent des tests, masques en espaces ouverts, confinements, vaccins et des médicaments en général.

Sur le fond politique Branco déplore le traitement social du confinement induisant trop de laissés pour compte et lui oppose l'allocation indiscriminée obtenue aux E.U.A. Il renvoie LRM et RN dos à dos, défend le populisme Gilet Jaune, fustige le conservatisme LR, condamne l'anti-sémitisme  et appelle de ses voeux une mobilisation populaire de type gauchiste pour battre Macron en lorgnant l'électorat RN. 


Macron sur la brèche a désigné le RN comme principal rival en oubliant un peu vite LR qui tient en Edouard Philippe un candidat plausible. LRM n'est ni à gauche ni à droite ou les deux à la fois, une indécision qui nuit davantage à la gauche encore sous le choc du mandat Hollande. 

Cependant les 52 volcans entrés en éruption au 24 mars sont en passe de convertir la classe politique en grands prêtres d'Amon-Rä, nous mettant tous d'accord.



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