Pendant des siècles, de la Réforme à la Révolution Française après que les recettes de l'Eglise à base de jeûne et régime maigre furent démodées, Diafoirus saignait à tour de bras sur la moindre suspicion d'humeur en vue. Il s'agissait d'explorer d'autres voies, de briser le monopole établi par l'enseignement universitaire ecclésial.
Des progrès notoires sur les grands blessés s'accomplissaient grâce au perfectionnement de la cautérisation par le chirurgien Ambroise Paré. Il n'existait cependant aucune preuve de l'efficacité du remède de prédilection de l'époque mais Diafoirus comptait sur lui pour faire carrière , de toute façon la plupart de ses clients le mandait appeler à l'article de la mort.
Survinrent les épisodes de la vaccine en Angleterre et la culture microbienne de Pasteur en France, jusqu'aux premières campagnes de vaccination dans les années 1950, une fois les grandes épidémies de rougeole, coqueluche, poliomyélite, variole déjà suffoquées par l'arrivée des réseaux d'assainissement des eaux. Les laboratoires risquaient peu la contradiction.
Aucun vaccin ne résiste au défaut d'assainissement sinon à quoi bon engager tant de dépenses? Chaque catastrophe survenant en pays développé où l'écrasante majorité se révèle multi-vaccinée le confirme, les épidémies reviennent au galop, vaccin ou pas.
S'il reste possible d'aguerrir son système immunitaire par des exercices appropriés il est illusoire de s'attendre au même résultat après une piqûre de poudre de Perlinpinpin. La cure reste purement individuelle, naturopathique et ne date pas d'hier.
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