vendredi 26 novembre 2021

Le laxisme frontalier coupable de l'Europe de l'Ouest


 Les migrants clandestins se noyant lors de leur traversée du canal de la Manche à bord d'un canot pneumatique restent les premiers responsables de leur fin tragique, suivi des inévitables passeurs mais aussi des autorités françaises s'accommodant de frontières passoires aux marches méridionales de l'Union Européenne pour justifier les frontières intra-UE ouvertes. Les principales portes d'entrée se tiennent sur des îles grecques, italiennes ou espagnoles mais aussi les Balkans et les enclaves espagnoles au Maghreb laissant entrer des migrants économiques, criminels et terroristes menaçant la vie des habitants de l'UE en ces temps de procès des terroristes du Bataclan.

Les autorités françaises refusent de tirer  les conséquences des failles frontalières de l'UE en sortant de l'Espace de Schengen le temps d'y remédier. Dès lors les passeurs se frottent les mains au vu de leur négoce florissant et les migrants continuent de sombrer dans la Manche au rythme de trois cent cette année. Les autorités détiennent pourtant les moyens de pression sur les états frontaliers de l'UE en tant qu'un des principaux pays créditeurs mais rien y fait, au point d'en faire un argument électoral de ses adversaires politiques.

La réaction à brûle-pourpoint des marchistes trahit leur impréparation au pourrissement de longue  date des frontières et de  l'asile politique dans l'UE lui valant de constituer une cible de choix pour les flux migratoires et l'accusation de dystopie par ses critiques.

Ce laxisme ne touche que l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord parmi les pays développés, ce n'est nullement le cas de la Russie et de la Chine, étayant la conviction qu'une solution existe.

Gageons que le respect des frontières figurera parmi les enjeux des prochaines présidentielles et que le couloir migratoire vers un pays tiers réclamé par la gauche populiste n'en sera pas une solution. 

Bizarrement le RN reste le seul parti d'envergure à réclamer la révision du statut frontalier si incriminé de l'UE dont s'accommodent les partis de gouvernement, ce qui en dit long sur les responsables de ce pourrissement.


2 commentaires :

  1. J'opine ! Tu en as de ces mots ! Oui, oui, j'opine !

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  2. Un garde-barrière mieux qu'un filtre, en même temps je ne suis pas débordé

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