Le journal de gauche The Guardian, rangé au coté de la cause palestinienne, n'omet aucun détail du procès contre Ghislaine Maxwell sauf peut-être la confession israélite de l'accusé et son complice suicidé Epstein.
L'accusation ne se base sur aucune pièce à conviction, seulement des témoignages, ceux du pilote de l'avion privé de Epstein, le Lolita Express, de son majordome et de quatre femmes mineures à l'époque des faits.
La défense nie la connaissance par l'accusée d'actes répréhensibles commis par son complice ainsi que ses actes fussent même commis. En gagnant le droit de récuser les membres du jury elle a évincé ceux qui aurait pu s'identifier avec les victimes mais pour céder la place à ceux qui pourrait s'identifier avec les serviteurs habituels de l'accusée, des afro-américains de la classe laborieuse, ce qui pourrait se retourner contre l'accusée.
Maxwell père fut accusé d'avoir dérobé 400 millions de livres britanniques du fond de pension des employés de son propre groupe de presse au Royaume-Uni, Maxwell frère fut acquitté de l'accusation de complicité. Plus récemment des victimes de détournement de fonds de pension aux Etats-Unis d'Amérique ont porté le même genre d'accusation contre Epstein ce qui expliquerait l'origine mystérieuse de sa fortune.
Enfin il ne faut pas non plus s'attendre à l'évocation des liens avérés et suspectés de la famille Maxwell et d'Epstein avec les services secrets israéliens et si cela présente un lien avec leur impunité prolongée, ce qui présente un intérêt évident pour le public.
Silence dans la presse, ne pas réveiller l'anti-sémitisme latent, alors que la candidature présidentielle inattendue d'un autre juif fait polémique. voilà le mot d'ordre du jour qui circule sur le réseau. Le tout pour ne rien oublier, sur fond du procès des attentats islamistes du Bataclan, comme cela tout semble bien ficelé et tout le monde se tient par la barbichette.
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