samedi 12 juin 2010

Tournoi de ballon-pied

Les espagnols ont forgés un mot qui leur est propre pour désigner le football. Balòn-pié, le français pourrait utiliser balle-au-pied ou pourquoi pas ballon-pied, mais il semble que la proximité du pays d'origine autorise l'incursion de ces mots anglais dans son langage ou bien que ces sports d'outre-manche ne sont pas suffisament important pour leur attribuer un mot propre. Les anglais, excédés de s´être fait voler le mot par le mone entier en ont forgé un nouveau, soccer, retrouvant ainsi leur originalité.

Quoiqu'il en soit , la fête des imbéciles a bel et bien recommencé , il est crucial de ne pas perdre de vue l'arnaque au coeur du ballon-pied professionnel.

Je me suis rarement autant ennuyé qu'en assistant en 2009 au match Real Madrid AC Milan au stade Barnabeu à 60€ la place au dernier étage. Les joueurs à 500.000 € par mois d'une nullité navrante tournaient en rond en attendant le ballon, les pires étaient les vedettes africaines des deux clubs, Milan en alignant trois  comme le Real, on auraient dit des tauraux lachés dans l'arène courant après un chiffon rouge.  Un spectacle de gladiateurs seraient un million de fois plus attrayant.

Comme les clubs professionnels de première division s'endettent jusqu'à être sauvés par l'état, qui les finance au travers de collectivités locales et ses télévisions publiques, finalement le contribuable paie une partie des salaires mirobolants.  Le bailleur principal de ce sport reste l'Europe occidentale, dans le dernier terrain oú elle conserve l'avantage international, surtout par les sommes qu'elle lui consacre. Avec la crise structurelle se profilant à l'horizon, ce sera certainement moins le cas à l'avenir, mais l'enjeu, s'il y en a un , demeure la domination européenne sur le sport commercial et international, comme élément locomoteur d'une société urbaine et capitalistique devenu modèle mondial de developpement.
Le football c'est la fête des téléspectateurs imbéciles et abonnés, s'extasiant devant des crétins au salaires mirobolants, sans parler de ceux des entraineurs et dirigeants de clubs guère moins outrageux. Le scandale c'est la conjonction du salaire mirobolant avec  la nullité humaine du sport professionnel.
 
50 meilleurs salaires de footballeurs professionnels en 2010

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