dimanche 2 novembre 2014

Le discours revigorant de l'agronome Claude Bourguignon





Une entrevue au pied levé dans la rue, aux portes de l'Institut de Sciences Politiques de Paris où Claude Bouguignon s'apprète à discourir sur  l'état global de l'agriculture, domaine qu'il maìtrise dû à sa vaste expérience des sols.

Tout y passe, pseudo-révolution verte, maltraitance animale, emprise de l'agro-chimie sur l'agriculture, semenciers, bio-dynamie, il établit le diagnostic puis énonce les solutions qui s'imposent.

Soudain au détour d'une phrase il jette que la France a perdu 4 500 000 agriculteurs depuis la soit-disante révolution verte, en correspondance avec le nombre de chômeur actuel alors que l'agriculture manque de bras et qu'il est démontré que sa mécanisation n'à fait qu'épuiser les sols.

Invité par des élus politiques, on attend vainement qu'ils embrayent sur le constat acablant en dépassant les ébauches de loi deci-delà et les déclarations volontaristes sans lendemains.

La solution est ainsi à portée de main et ne cesse pourtant de s'échapper.
Un point relevé cependant quand il avance que la colonisation espagnole a détruit l'agriculture d'Amérique Latine. C'est sans doute préter aux ibériques un pouvoir démesuré, on voit mal à la lecture des témoignages de l'époque comment et pourquoi ils auraient pu imposer leur technique sur le terroir d'un nouveau monde, ce ne fut pas leur état d'esprit. A l'époque des monocultures intensives du XIX eme siècle, il s'agissait de plantes importées comme le café ou le caoutchouc et les espagnols n'étaient plus aux commandes depuis longtemps. Ce qui a détruit l'agriculture ancestrale d'Amérique Latine a sévi de même sur les autres continents, la monoculture mécanisée à base d'engrais et de pesticides.

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