Malgré ce livre qui fait tomber le masque, Fidel Castro , icône totalitaire, continue de recevoir des chefs d'état en difficulté comme Poutine, Xi Jinpin et Hollande, alors qu'Obama ne s'est pas abaissé à lui serrer la patte.
Le co-auteur (avec le français Axel Gylden), licencié en droit et formé à l'école cubaine d'espionnage, évoque la vingtaine de propriétés du dictateur disséminées dans les Caraïbes où il reçoit des personalités du monde politique et médiatique, son île personnelle Cayo Piedra, son train de vie de monarque de l'age classique, son usine exclusive de fromage quand les cubains crèvent la dalle ou sont envoyés à la mort en Afrique australe. Il en dresse le portrait d'un Khadafi des tropiques, recevant des terroriste de ETA, IRA, FARC et du Sentier Lumineux. Castro a réduit l'île dont il s'est emparé par la force à une propriété privée où les habitants subissent ses lubies et caprices depuis 55 ans. Rien d'un révolutionnaire , rien qu'un despote de plus dont s'est servit Moscou pour assoir sa propre tyrannie, plus proche sans doute de la dysnastie Nord-Coréenne des Kim Song avec qui il échange du matériel militaire, par sa vie de satrape despotique oriental dans un pays pauvre en ressources.
Castro a cueillli Cuba quand elle était le plus riche pays d'Amérique Latine après l'Argentine, il va la rendre quand elle est le plus pauvre après Haïti. Un succès typiquement communiste d'un pays vivant au crochet de l'URSS et ensuite du Vénézuéla.
On peut rétorquer avec Paul Eric Blanrue la gratuité de l'enseignement et des soins médicaux ce qui est considérable certes mais commun avec la Corée du Nord, pourquoi trouve-t'on dans la diaspora cubaine et notamment en Espagne tant de cubains qui préfèrent être domestique à l'étranger plutôt qu'ingénieur dans leur pays? Peut-être sont-ils las d'imaginer, pour survivre avec l'équivalent de 20 dollars par mois, des combines comme l'élevage de cochon en appartement à La Havane ou la prostitution de leurs enfants aux touristes pendant que le satrape en place se dore la pilule dans sa vingtaine de propriétés peuplées de personnel à son service.
Avec Raul Castro qui accumule les yachts et les propriétés dans l'île, même topo mais un ton au dessous sans doute pour ne pas faire de l'ombre au grand frère, représentatif d'une nomenklatura au train de vie luxueux vivant sur un peuple à l'agonie, typique des régimes qui n'ont de communiste que le nom.
Juan Reynaldo Sanchez, La Vie Cachée de Fidel Castro |
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