Conjuguée à la guerre larvée entre l'Arabie Saoudite et l'Iran par Yemen, Syrie et Irak interposés , les quatres citoyens états-uniens détenus abusivement par l'Iran, cette hostilité n'a pas fait vaciller les négociateurs occidentaux à l'heure de trouver un accord afin de lever les sanctions contre l'Iran, au grand damnn du Premier Ministre d'Israel Benjamin Néthaniaou.
Cet ccord risque d'exarcerber les tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite dédiée à renverser le principal allié de son enemi régional, le syrien Bashar al-Assad, alors que celui-ci résiste grâce au soutien de l'Iran, du Hesbollah libanais et de la superpuissance militaire russe dont il reste le dernier allié de longue date dans la région au prix de l'ouverture d'un second front aux frontières de l'Ukraine, c'est dire l'importance que la Russie attache à son allié damascène.
Nous verrons bien si l'année prochaine l'accord a fait disparaître les slogans sectaires en Iran le jour de Qods mais il y a peu d'espoir tant qu'Israel sera sur la carte.
Inversement, que les deux puissances sectaires régionales se jettent l'une contre l'autre, à la manière de la guerre entre l'Irak et l'Iran de 1980 qui dura huit ans avec un arsenal cent fois inférieur et déstabilisa la région, nous promet un intéressant dénouement dans lequel l'Occident aura quelques marrons à tirer du feu, mais ne rêvont pas.
Participants in Tehran's Quds Day rally burn U.S. and Israeli flags, on July 10, 2015. (Image source: ISNA) |
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