mercredi 11 janvier 2017

Critique de l'islam: de la psychiâtrisation à la criminalisation

En forgeant de toute pièce le néologisme islamophobie , le prosélytisme musulman a tenté d'associer par analogie au terme agoraphobie , tout critique de sa religion à une maladie psychiâtrique relevant de la médecine, réinventant ainsi les méthodes totalitaires de feu l'empire soviétique médicalisant son opposition politique et du même coup   validant l'accusation de tyranie totalitaire que la critique visée s'attache à démontrer.

En effet l'image de l'islamophobie se rapproche ainsi immédiatement d'une affection psychiâtrique dûement répertoriée et décrite comme peur irraisonée de la foule dans les dictionnaires médicaux ,  protocole de traitement pharmaceutique à l'appui. La  critique de l'islam est dorénavant associée à une affection psychiâtrique, éliminant de facto toute nécessité de contre-argumentation quelque peu dialectique. Que peuvent rêver de mieux les prêcheurs de coran peu rompus au maniement de la langue de Pascal  et à qui il suffit de connaître quelques 40 proverbes islamiques pour se voir proclamé clerc de cette religion par un autre clerc ?

Les autorités françaises s'appuyant sur la loi contre la discrimination et la provocation à la haine en raison de la religion , dont la liberté de culte s'inscrit dans la constitution, décidèrent de conférer la faculté de se constituer partie civile au profit de tiers à une association dédiée à la défense exclusive des droits des musulmans relatifs à cette loi , association incorporant le néologisme islamophobie dans sa dénomination , Collectif Contre l'Islamophobie en France. Le tour était joué, la critique psychiâtrisée de l'islam était désormais susceptible d'être poursuivie devant les tribunaux par une association financée notoirement par un micro-état régulièrement accusé de financer le terrorisme islamique mondial, j'ai nommé le Qatar.

La justice française criminalise désormais une critique dialectique que les plaignants présentent comme une affection psychiâtrique , la double peine de substitution en quelque sorte, psychiâtrisation et pénalisation des critiques de l'Islam.

Pour souligner l'iniquité de ce traitement juridique il est aisé de démontrer que cette critique se définie précisement comme l'inverse d'une peur irraisonnée de la religion en question, d'une part puisqu'elle se réalise à découvert en visant des comportements violents d'adeptes et qu'elle s'avère  tout sauf irraisonnée puisqu'elle enchaîne invariablement des rapprochements entre ces actes violents et des citations du coran.

Cette loi sur les parties civiles a réussi à muter toute crtique légitime en critique de cette loi: si plus rien n'est criticable alors c'est la loi qui interdit la critique qui se trouve désormais dans le  colimateur et donc la république qui l'impose.

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