mardi 10 janvier 2017

Lepenisation contre soixantehuitardisme

Il faut reconnaître au soixantehuitardisme d'avoir permis au peuple de se libérer du gaullisme ,  cette trahison par  rétrécissement des frontères de l'empire républicain et abandon des citoyens à la sauvagerie islamique de l'Algérie Française. A n'en pas douter le sens de l'alternance de 1981 remportée par l'anti-gaulliste Mitterrand, qui réussit à coaliser l'opposition tout en démobilisant l'électorat de l'adversaire en forçant ses représentants successifs à adopter des mesures contre-nature , loi Veil légalisant l'avortement,  regroupement familial, loi de 1973 sur le financement  public, abandon de la sélection à l'entrée de l'université.

La stratégie gagnante du soixantehuitardisme fut de plier le gaullisme en lui imposant sa loi sans supporter la charge de l'appliquer, d'où la démobilisation de l'électorat adverse et sa défaite de 1981, le gaullisme mordant la poussière pour la première foi en vingt ans de pouvoir sans partage .

Arrivé au pouvoir le soixantehuitardisme laissa place à la soixantehuitardisation et sombra dans la confusion en confiant les rênes à l'allié nécessaire de l'enemi terrassé, l'antipatriote communiste.

Prévisiblement empétré dans ses contradictions, la coalition d'anti-gaullistes et d'alliés gaullistes ne pouvait mener qu'à l'echec patent des nationalisations sans queue ni tête à la Fidel Castro .

Exactement , le gouvernement Maurois mena la politique industrielle de Fidel Castro après sa conquête du pouvoir pratiquement à main nue en 1959 qui consistait à nationaliser purement et simplement la totalité de l'industrie. A la différence qu'il sagissait à Cuba de dépouiller des propriétaires étrangers introduits jusque dans la constitution alors qu'en France la propriété privée de ses citoyens  se transférait à l'état au nom d'une prétendue effiscience économique.

En sus on trouva qu'il n'était plus besoin de peine capitale pour maintenir la crainte de la loi , la protection des biens et des personnes, celle-ci désormais allait de soi.

On appella à la rescousse le socialiste ultra-libéral Laurent Fabius, à cette époque de confession juive par incidence, qui sortit  l'économie de l'ornière en recourant à l'arme déployée avec succès outre-manche par l'ultra-libérale Margaret Thatcher , la dérégularisation financière , qui libéra la parole marchande de ce coté-ci du canal.

Là on compris que le socialisme n'était doté ni de visión globale , ni de príncipes économiques  propres ne serait-ce qu'à conserver un pouvoir conquis à l'usure  sauf à appliquer les bonnes vieilles recettes ultra-libérales dignes de l'école de Vienne. Merci Fabius de l'avoir mis en évidence.

Pendant ce temps le gaullisme mis à profit la pause réparatrice pour ruminer sa défaite et compter les erreurs inévitables d'un pouvoir novice qui ne manquerait pas d'être sanctionné dès la prochaine alternance.

Entre Jacques Chirac , le gaullisme incarné , sur qui on ne pouvait compter pour tirer les leçons de la défaite de 1981 puisqu'il en fut l'un des principaux artisans en appelant à ne pas voter pour le rival gaulliste qui le coiffa au poteau lors de la prinaire présidentielle,  le candidat sortant Valery Giscard D'Estaing.
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Malgré le déploiement de l'artillerie lourde en la personne d'un premier ministre venant de l'industrie privèe Edouard Balladur, peine perdue , le moteur économique refusa de redémarrer. On se contenta de détricotter l'ouvrage branlant des socialistes en se préparant à dénationaliser.


A suivre...




    

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