samedi 29 février 2020

13 février 1945, les trois jours de bombardement de Dresde

Suite et fin de l'article de Brett Wilkins publié sur www.counterpunch.org
traduction originale

Dresde échappait aux attaques alliées comme importante ville culturelle surnommée le Coffret à Bijoux pour célébrer son architecture et avec relativement peu de cibles militaires significatives. Il s'agissait d'une cité refuge avec 19 hôpitaux et un million de réfugiés campant là, fuyant les horreurs de l'avance de l'armée Rouge. Ils étaient attirés par la réputation de Dresde comme havre de sauvegarde des flammes de la guerre oú s'engouffrait la plupart du reste de l'Allemagne, réputation renforcée par la présence de quelques 23 000 prisonniers de guerre alliés retenus dans la cité et ses alentours.

Les premiers avions de la RAF approchèrent de la cité après 21 heures 30 le 13 février. Quelques 200 000 bombes incendiaires en sus de  500 tonnes de munitions hautement explosives, charges de deux tonnes inclues, tombèrent du ciel durant les raids initiaux, déclenchant des milliers de feux visibles dans le ciel à 800 kilomètres à la ronde. La chaleur de cet enfer provoquait la fonte de la chair humaine, tournant bien des victimes en tas de goudron. Hommes, femmes, enfants, malades, vieillards, régugiés, prisonniers de guerre et mêmes animaux du zoo s'incinérèrent ensemble. La tornade de feu à 1480 degrés aspira tout l'oxygène ambiant et des gens par milliers suffoquèrent à mort. Lothar Metzger, neuf ans à l'époque, se rappella plus tard:

 "À environ neuf heures trente l'alarme fut donnée, nous les enfants reconnaissions ce son et nous dépêchions de descendre dans nos celliers. Ma grande soeur et moi portâmes nos bébés soeurs jumelles. Ma mère portait une petite valise et les bouteilles de lait por les bébés. À la radio nous ouïmes avec grande horreur les nouvelles: "Attention! un grand raid aérien arrive sur notre ville... Quelques minutes plus tard nous ouïmes un grand bruit, les bombardiers. Des explosions survenaient sans arrêt. Notre cellier se remplissait de feu et de fumée, il était endommagé, les lumières s'éteignirent, les cris lugubres des blessés retentirent. De grande peur nous luttions pour sortir du cellier... Nous ne reconnurent plus notre rue. Du feu, seulement du feu partout où nous regardions. C'était inconcevable, pire que le plus noir des cauchemars. Tant de gens horriblement brûlés et blessés, il devint de plus en plus difficile de respirer...Une panique inconcevable, des mourant et des morts étaient piétinés, des adultes en crémation réduits à la taille d'un enfant, des morceaux de bras et de jambes, des morts, des familles entières brûlées vives, des brûlés courant ça et lá, des voitures brûlant remplies de civils régugiés, bien des gens appelaient et cherchaient leur familles et du feu partout, partout du feu et tout le temps le souffle chaud de la tornade de feu repoussait les gens dans les maisons en feu d'où ils cherchaient à s'échapper. Nos jumelles disparurent, nous ne les revîmes jamais."

 Le lendemain matin une vague de plus de 300 forteresses volantes Boing B-17 pilonnaient de 700 tonnes d'explosifs les survivants. Le 15 février les avions US bombardaient la banlieue sud de même que les villes voisines de Meissen et Prina. Quelques 25 000 hommes, femmes et enfants étaient décédés et près de 90 pour cent des maisons du quartier centre étaient oblitérées. Bien des cibles militaires potentielles, quelques usines et le réseau ferroviaire, restaient largement indemnes. Des trains militaires nazis haletaient à travers la ville trois jours après.

 "Sommes-nous des bêtes"

Des officiels états-uniens et britanniques insistèrent sur le chois de Dresde comme cible en raison de ses infrastructures industrielles et de transports. Ce n'était que partiellement vrai, à la veille du bombardement l'Armée Rouge n'était qu'à 180 kilométres de Dresde et les E.U.A., la Gande-Bretagne, sachant que l'Europe serait taillée entre  eux et les soviétiques après la guerre, voulurent impressioner Staline par un déploiement de force massif.

Un mémorandum de la RAF aux équipages la nuit de l'attaque expliquait : " l'intention de l'attaque était de frapper l'enemi là où cela faisait le plus mal" et de "montrer aux russes à leur arrivée ce que le Commandement des Bombardiers peut faire". Quelques mois plus tards les E.U.A. engageraient la première et seule guerre nucléaire, oblitérant deux villes japonaises et tuant des centaines de milliers de leurs habitants dans ce  qui était encore partie d'une démonstation de choc et stupeur destinée aux soviétiques.

Le bombardement de Dresde choqua la conscience mondiale. Churchill, peu connu pour ses effluves de compassion,  ´s'épouvanta de la sauvagerie de l'attaque, la qualifiant d'acte de terreur et de veule destruction".

À la vue de photographies de la cité dévastée il s'interrogea: "Sommes nous des bêtes? allons-nous trop loin?". Dans un mémorandum top secret du 28 mars 1945 il écrivit:

Il m'apparait le moment venu de  s'interroger sur le bombardement de villes allemandes au simple titre d'accroitre la terreur, bien que sous d'autres prétextes. Sinon nous prendront le contrôle de territoires entièrement ruinés.

D'autres défendirent le bombardement. Harris le boucher reconnut que "la destruction d'une ville si grande ét belle dans une étape tardive de la guerre se considérait comme innécessaire par bon nombre de persones qui admettaient que nos attaques plutôt se justifiaient pleinement". Toutefois il asserta que "les bombardements de terreur raccourciraient la guerre et sauveraient la vie de soldats alliés".
Harris ajouta fameusement:" Personnellement je trouve que tout ce qui reste de villes allemandes ne vaut pas les os d'un seul grenadier britannique".

Autant que 600 000 civils allemands furent tués par les bombardements alliés durant la guerre, bien des victimes moururent pendant les derniers mois, quand la défaite certaine de l'Allemagne et un tel massacre ne servait aucun propos militaire valide. Et même si les nazis avaient démarré la guerre aérienne en bombardanrt des villes britanniques, tuant 14 000 civils durant la guerre-éclair, la tempête qu'ils récoltèrent - pour paraphraser Harris - s'avéra si grossièrement disproportionnée qu'elle entâcherait à jamais la réclamation auto-jutifiée des alliés d'avoir mené la "dernière bonne guerre".

dimanche 16 février 2020

13 février 1945, les trois jours de bombardement de Dresde

La destruction de Dresde par les alliés ne fut ni le plus important ni le plus meurtrier des bombardements aériens de villes allemandes pendant la seconde guerre mondiale, mais de loin le plus fameux aux Etats-Unis d'Amérique, largement dû au chef-d'oeuvre de littérature anti-militariste de Kurt  Vonneggut, "Abbatoir 5". Ce 13 février marque le 75ème anniversaire de ce que Vonnegut, qui survécut à ce bombardement en tant que prisonnier de guerre, appella un carnage inimaginable.


 Harris le boucher et la terreur du bombardement britannique


Début 1945 la jadis imparable armée allemande battait en retraite sur tout les fronts. Sa contre-offensive désespérée de dernier recours contre les forces alliées avançant rapidement à l'ouest - Bataille de la Bulge et opération Bodenplatte - échoua, pendant qu'à l'est l'Armée Rouge roulait en territoire germanique au cours de la première offensive de Silésie. Le temps était venu, arguèrent les commandants britanniques, des attaques en série à grande échelle sur des villes d'Allemagne orientale afin d'aider l'offensive soviétique tout en brisant le moral allemand. Des vagues d'avions de guerre de la Royal Air Force bombardèrent des villes densemment peuplées sous couvert de la nuit, abandonnant toute prétention de cibler en précision et causant  la nort indiscriminée et la destruction dans les grandes largeurs. Le commandant des bombardements de la RAF, Arthur "Bomber" Harris déclara son désir de montrer au peuple allemand l'horreur du feu. Une fois, Harris fut arrété par un officier de police britannique pour conduite  à vitesse trop élevée, " Vous auriez pu tuer quelqu'un" admonesta le gendarme, le commandant rétorqua, "Jeune homme, je tue des milliers de gens toutes les nuits".
Il ne mentait pas, bien que le gouvernement britannique insista que cibler les  civils ne fut jamais sa politique, la vérité était entèrement différente. Comme Le dit Harris après la guerre-éclair des bombardiers de la Luftwaffe contre des ville britanniques, "Puisque les allemands semèrent le vent, qu'ils récoltent la tempête". En 1943 Harris écrivit que "le but est la destruction des villes allemandes, le meurtre des travailleurs allemands, la disruption de toute vie civilisée à travers l'allemagne." tout en "minimisant l'oblitération des villes allemandes et de leurs habitants".

Bomber était décidement un surnom qui allait comme un gant à Harris, mais ses hommes en avait un autre pour lui, "boucher". Il en  fut digne. Environ 50 villes furent assujetties à d'horribles bombardements aériens, souvent des bombes incendiaires à dessein de déclencher de massives tempêtes de feu, mort,  destruction et terreur. En juillet 1943 quelques 45 000 civils y comprit 21 000 femmes et 8 000 enfants moururent durant plus d'une semaine de bombardements sans relâche à Hambourg.En février 1945 des centaines de bombardiers Lancaster nivelèrent Pforzheim, tuant près d'un tiers de la population de 80 000 habitants. La liste s'allongeant encore et encore.

Harris et d'autres commandants de la RAF proposèrent l'attaque simultanée de Berlin, Chemnitz, Dresde et Leipzig en hiver. Septième ville d'Allemagne, Dresde, surnommée la Florence de l'Elbe, était la plus grande urbanisation épargnée par les bombardements en Allemagne.

A suivre...




La Réforme agraire au Zimbabwe de Robert Mugabe.

En 1893 les troupes britanniques accompagnées de volontaires conquérirent le Matabeleland. Sous l'accord Victoria, chaque soldat se vit attribuer 6000 acres de terres des plus fertiles, bientôt 10 000 miles carrés passèrent aux mains des européens qui s'empressèrent d'y réduire les habitantsau travail forcé tout en s'appropriant leur bétail. Les tribus Ndebelé et Shona virent leur bétail confisqué par les nouveaux venus, le ressentiment fut tel que la révolte éclata, les troupes britanniques mirent un an à soumettre les récalcitrants au prix de 8000 indigènes tués.

En 1899 la nouvelle Rhodésie établit des réserves sur les terres les plus arides ou la moitié de la population indigène fut confinée en l'espace de 6 ans. Le Land Apportionment Act de 1930 interdit aux Africains de posséder des terres hors des réserves battues par les vents.

Pendant 20 ans à compter de 1935 , le régime rhodésien expulsa 67 000 famille africaines supplémentaires de leur maison pour les transporter dans les réserves. Les africains dépossédés furent battus et confinés dans des camions à la pointe du fusil, pendant que des bulldozers rasaient leur maison. A mesure que les expulsions continuaient les réserves devinrent surpeuplées en humains comme en bétail. Pour résoudre ce "problème" en 1944 le gouvernement colonial décreta que beaucoup de ses réverves maintenaient trop de bétail. Au cours des quelques trente années suivantes plus d'un million de têtes furent abattues ou confisquées par les colons blancs. Dans les 10 ans suivant la seconde guerre mondiale. encore 100 000 persones furent expulsées de leur maisons et parquées dans les réserves.

Les succès du mouvement de libération le placèrent sur le point de prendre le pouvoir et il devint clair que le gouvernement d'apartheid de Rhodésie n'y survivrait guères plus longtemps bien que la Rhodésie déclara son indépendance du système colonial en 1965, la Grande-Bretane intervint pour protéger le privilège blanc. Sous la tutelle britannique la conférence de Lancaste House fut conviée en 1979. Le coeur de la lutte de libération était la terre mais les négociateurs britanniques et étatsuniens accordèrent l'indépendance au mouvement de libération sous réserve de conditions.
L'accord qui résulta de la conférence imposa nombre de limitations au gouvernement. Une provision stipulait que pendant 10 ans la propriété des terres ne pourrait se transférer que sur une base volontaire. une formule déraillant toute tentative de réforme agraire significative. Les blancs se virent alloué un quota de 20 sièges sur les cent que comptait l'assemblée, bien au dessus de leur part dans la population, la mesure avait pour effet de rendre tout changement constitutionnel impossible.

Le passage du land acquisition act de 1992 finalement établit une approche plus flexible de la réforme agraire, mais le processus continua sous la contrainte de la pression extérieure. Le progrès était lent et à l'époque où la réforme agraire en voie rapide fut lancée en 2002, 70 pour cent des terres les plus riches et productives étaient encore aux mains de 4500 fermiers commerciaux blancs. En même temps six millions de paysans africains arrachaient une existence précaire de petites fermes des aires communales englobant les anciennes réserves indigènes. A cause du surpeuplement historiquement imposé aux aires communales, la terre déja infertile était appauvrie depui longtemps  par la déforestation et le surpâturage, la rendant encore plus impropre à l'agriculture. Plus d'un million de noirs sans terres étaient embauchés sur les fermes commerciales blanches, travaillant pour un salaire abyssalement bas pour rendre les quelques propriétaires terriens encore plus riches. Une équipe envoyée par le programme de développement de l'ONU en 2001 rapporta "étant donné l'élévation rapide du taux d'acroissement de la population et les opportunité décroissantes pour l'emploi non rural au cours des ans, bien des paysans furent jettés dans une pauvreté croissante résultant de l'inadéquoite et pauvre qualité de l'agriculture vivrière et du désemploi.
Ces iniquités dit l'équipe, constituaient le motidf du gouvernemnt pour corriger les injustices du passé causées par la dépossession des teres indigènes

Voilà pour le contexte, Le Zanue-PF, cherchant ne pas se priver d'une éventuelle aide occidentale, tergiversa en se pliant aux desseins de la Perfide Albion, mécontentant ainsi sa base électorale confinée  dans les réserves poussièreuses pendant que les colons se la coulaient douces dans leurs propriétés étendues. Se mécontentement réveilla les antagonismes tribaux entre nbélés et shonas prolongés dans la politique partisane et le parti de Mugabé se mit à persécuter ses adversaires politiques, réservant les fermes expropriées à une minorité de partisans. Survint l'hyper-inflation pour finir d'enrailler l'économie et finalement réduire la majorité écrasante de la population à la famine, la réforme agraire échoua à cause de la politique.





samedi 15 février 2020

Pòle Emploi, le comble de l'état-providence


Pòle Emploi, fusion des ASSEDIC et ANPE opérée en 2007 par Wauquier sous Sarkozy, 1000 agences, 53 000 conseillers, 5 milliards de budjet, l'équivalent de 267 211 SMIC patronaux annuels, pour 2.424 millions de chômeurs selon le Bureau International du Tracail ou 3,5 millions d'individus sans activité selon Pôle Emploi, soit  un taux de chômage entre 8,1% et 12% , 50 et t 75  chômeurs par conseiller et leur raison d'être puisque sans chômeurs, les conseillers seraient au chômage.

Un Pôle Emploi très facile à berner par les chômeurs, qui peuvent recevoir en allocation  80% de leur salaire pendant deux ans tout en s'établissant à l'étranger par exemple, pour y travailler.

4,2 milllions de résidents cumulent plus d'un d'emploi, l'emploi précaire progresse, un salarié sur dix gagne moins de 1200 € par mois. Seuls 12,6% des chômeurs retrouvent une activité par Pôle Emploi la plupart sous forme d'emplois aidés, score comparable à celui de l'ANPE.
 2.5 millions de RSA servis par l'Etat donc 1 million d'allocations chômage. 5.64 millions d'emplois dans la fonction publique, 19.5 millions d'emplois salariés dans le secteur privé., 2.9 millions  d'emplois non salaríés, soit 28,1 millions d'emplois sur 67 milllions d'habitant dont 16.1 millions de retraités et 20 millions de jeunes.

Moralité le niveau d'inactivité entame la viabilité du système.social., le chômage reste l'endroit où le bat blesse. Pour équilibrer les comptes il y a lieu d'atteindre le plein-emploi, un but recherché depuis 40 ans par la classe politique sans s'en approcher même de loin.


vendredi 14 février 2020

Le goulag dans son contexte historique

Il est facile de fustiger le goulag en lamentant le sort des prisoniers des camps de travail soviétiques comme s'il n'ètait pas connu depuis le procès  Kravtchenfo de 1949. La relation prend un tout autre sens si elle se voit décontextualisée de la 1ère guerre mondiale, la révolution de 1917 et les quatre ans de guerre civile suivant la victoire des bolchéviques.  Il y eut des camps de travail car il y eut guerre civile, guerre civile car révolution, révolution car guerre mondiale à laquelle le tsar envoya  3 311 000  russes à la mort et 4 500 000 miltaires à l'hopital pour un motif futile car la patrie n'était pas en danger. Le tsar maitenait la population dans l'indigence et l'ignorance, discriminait les juifs, la révolution était inéluctable, le tsar avait perdu sa légimité si jamais elle eût  existé après l'époque féodale.

20 millions de prisoniers passèrent par les camps de travail pendant dix ans en moyenne,  dont un quart de femmes soumises  à des sévices sexuels de surcroit aux mêmes tâches pénibles que les hommes  dans les conditions les plus rudes. Rapportés à la population en age de travailler de 150 millions  en 1917 à 208 millions en 1957, il s'agit de moins de 2 % de citoyens et prisoniers de guerre  qui réalisèrent des infrastructees telles que canaux, routes, barrages, voies ferrées centrales hydro-électriques et mines.  Les prisoniers gagnèrent à l'URSS la moitié de ses devises. Pendant ce temps le reste de la population accédait au plein emploi, à la sécurité sociale, aux congés payés, à l'éducation des enfants gratuite jusqu'au doctorat.

Les victimes furent d'abord les paysans par centaines de milliers puisqu'ils ils s'étaient opposés aux réquisitions des armées rouge et blanche, allant jusqu'à monter leur propre armée verte.
Après la nationalisation de la quasi-totalité de l'industrie et du commerce vint celle de l'agriculture et l'expropriation des paysans considérés comme aisés, les fameux koulaks, stygmatisés comme énemis du peuple. Ceux-là prirent le chemin des camps, corvéables à merci pour une ration alimentaire proportionnelle à leur travail. D'autres citoyens furent arbitrairement arrétés sur dénonciation ou pour ne pas présenter ses papiers d'identité à la police.

Ces prisoniers payèrent le plus lourd prix de la collectivisation, la question reste posée s'il était possible de s'opposer à la révolution car elle avait indubitablement ses soutiens dans les couches majoritaires du peuple, celles qui n'avaient  rien à perdre et tout à gagner, les paysans pauvres, employés, ouvriers, domestiques et leurs conjoints, sans compter les cadres éduqués hostiles à la société de caste russe, sans autres options que de continuer la voie tracée par les bolchéviques.

Il reste que le Parti Communiste hissa le pays au statut de seconde grande puissance mondiale derrière les Etats-Unis d'Amérique, industrialisa le pays, le dotant d'infrastructure et d'usines, éduqua et soigna la population tout en respectant les cultures minoritaires puisque les républiques musulmanes doublèrent leur population quand les russes blancs s'accrurent de 50 pour cent .

L'éducation des russes n'a rien à envier aux occidentaux, le contraire est vrai puisqu'elle est gratuite de la maternelle au doctorat. Plein emploi, l'oisiveté est punie de vagabondage, pas d'immigratrion, encore moins illégale, peu de délinquance, punie de camps  de travail, corruption infime au regard de l'occident et du post-communisme, un coefficient  de Gini, mesurant les inégalités, des plus faibles. Quel serait le parti populiste occidental qui ne sucomberait aux perspectives alléchantes tracées par le PC de l'URSS puisque leur revendications s'y retouvent?

En outre la plus proche réalisation du soviétisme en Occident s'avère le Movimiento Nacional de Franco pour avoir reproduit pendant qurante ans à son corps défendant les principaux attributs, éducation gratuite pour tous jusqu'au doctorat, sécuritité sociale et industrialisation, le tout  dans un contexte sécuritaire, la bourse et le tourisme international en plus.

La République Française en fut l'un des précurseurs dès la Troisième République de Jules Ferry, la poursuite de la colonisation et la fomentation de guerres en plus. Elle inspira les bolcheviques du monde entier, pas seulement en Russie, de la Chine à l'Espagne le mouvement révolutionnaire se répandit comme une trainée de poudre, retentissant jusqu'au fond de l'Afrique.
Les capitalistes néo-coloniaux états-uniens ne s'y sont pas trompés qui maintinrent leur livraison de technologie occidentale contre l'or de la Kolyma.

L'URSS fut de même la priincipale inspiration de National-Socialisme, qui en batit sa propre version à domicile avec camps de concentration en temps de paix, police politique, grands travaux d'infrastructure, industrie d'arment surdimensionnée, éducation et sécurité sociale démocratisées.

L'Occident s'est plutôt aligné sur l'URSS que l'inverse, comme la première expédition spaciale des soviétiques le montre dès 1961.

Aujourd'hui le modèle de développement de l'Occident se voit remis en cause par les partis populistes,  encore qu'admiratifs de Trump, le modéle états-unien perd de sa superbe en raison de son paternalisme, élitisme économique, militarisme, relents de féodalisme. Confortablement installé ches les inconditionnels,  l'anglo-sphère, la clientèle obligée dans les pays émergents, en Pologne, Ukraine, Israel pour des motifs géo-politiques patents, il subit néanmoins une érosion, notament depuis l'essor chinois et le retour de la Russie de Poutine, cadencés par l'usure écologique inéluctable. Une nouvelle deuxième puissance non plus militaire mais économique comme la Chine surgit du néant emmené par un autre Parti Communiste, avec à l'actif la hausse spectaculaire du niveau de vie d'une énorme population qui risque bien d'emporter tout l'Occcident dans son sillage.





   




 

jeudi 6 février 2020

Economie: résultats des compagnies étatsunienes Alphabet , Facebook, Amazon

Alphabet

Dernier trimestre (Md$) CA 46,1 dont 9.1 de bénéfice brut ou 20% de marge brute soit 161 pour 2019, dont plus de 80% en CA de publicité, 15  pour Youtube et 10  le Cloud.
La compagnie surpasse les 1000 en capitalisation avec Apple et Amazon, elle investi dans la conduite automobile automatique,  reste loin derrière Amazon et Microsoft dans les inrastructures télématiques. Elle fait l'objet de plainte pour pratiquse commerciales abusives et d'enquête sur sa collecte de données de santé individuelle

Facebook

Dernier trimestre (Md$) CA 20,7  dont 8.8  de bénéfice brut  ou 42% de mare brute soit 69,6  pour 2019, dont plus de 99% en publicité.
La compagnie fait l'objet de plainte et d'enquête sur sa collecte de données individuelle.
Frais de capital 15,6, salariés 44 942, +26% annuel.
Revenus des actions: 7,3 4T, 18,4 en 2019 prix de l'ation 210$.

source

Amazon

Dernier trimestre (Md$) CA 87,4 dont 50,4 de marchandises et 36,8 de services,  3.7 de bénéfice brut  ou 4% de marge brute soit en 2019 CA 280.5 et 14,5 de bénéfice brut ..
Le CA se décline en ventes Amérique du Nord: 170, ventes à l'étranger: 74, AWS infrastructures télématiques: 35 = 280.
Bilan 162
salariés 798 000 +23%.

20%  de croissance moyenne pour les fers de lance de l'économie capitalite, 2019 fut une une bonne année selon les Officers Opétationnels en Chef, surtout avec les baisses d'impôts sur les sociétés décrétées par le Président Trump.



dimanche 2 février 2020

L'imposture U-Européenne des accords de pêche

Les ressources halieutiques contre les produits financiers,  ainsi soit-il des termes du marché post Brexit. Les britanniques se moquent de leurs ressources halieutiques quand la City assure la part du Lion du PIB, ils préfèrent compenser les transactions en Euro que sortir pêcher leurs harengs.

Selon Le Monde, "Après les « gilets jaunes », Emmanuel Macron ne peut se permettre de se mettre à dos les pêcheurs normands ou bretons, alors que de 30 % à 40 % de la pêche hexagonale se fait dans les eaux britanniques"

Les européens dont les français en premier lieu préfèrent renoncer à compenser leur monnaie plutôt que  se contenter de leurs eaux territoriales sous prétexte que 73% du marché de la pêche se passe sur le continent.

"Seulement huit des vingt-sept Etats membres de l’UE – la France, l’Irlande, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne et le Danemark – sont concernés par le sujet, et Londres y voit une faille possible dans l’unité qui a jusqu’ici prévalu entre les Européens lors des négociations sur le Brexit.

L'UE livre le contrôle de ses finances au Royaume-Uni pour une poignée de harengs saurs.

"C’est un fait, en matière de pêche, les Vingt-Sept ont bien plus à perdre que les Britanniques. Les premiers pêchent dans les eaux des seconds pour une valeur de près de 590 millions de livres sterling (un peu plus de 700 millions d’euros) par an ; de leur côté, les Britanniques capturent des poissons dans les eaux de l’UE pour à peine 130 millions de livres (154 millions d’euros). « En moyenne, les prises en eaux britanniques représentent 14 % [en valeur] des prises des huit pays européens concernés. Ce pourcentage va de 1 % pour l’Espagne à 50 % pour les Belges », précise un document de la Commission de Bruxelles, dans lequel on peut aussi lire : « Cette dépendance fait de la pêche l’un des seuls secteurs – si ce n’est le seul – où l’Europe est en position de faiblesse par rapport au Royaume-Uni. »"

En matière de pêche seuls huit états perdent le bénéfice des accords de pêche, mais les Vingt-Sept y regagnent leur souveraineté fiancière tout en cessant de favoriser un concurrent.

"La Commission, quant à elle, fait de la pêche, au sujet de laquelle elle exige le statu quo, un préalable à tout accord qui conditionnera sa relation future avec le Royaume-Uni"

D'emblée la Ccommission Européenne abats ses cartes et transforme la négociation en jeu d'enfant à l'avantage des britanniques dont le but se réduit à payer le moins possible le droit d'écouler leurs services financiers.

Les services financiers britanniques bénéficient d'un taux de prélèvement obligatoire favorable  au point d'en développer une industrie d'une compétitivité sans commune mesure avec le continent.

Que le continent aligne ce taux avec celui des britanniques et les clients reviendront au bercail. Le continent n'a pas besoin des services financiers britanniques s'il reste raisonable sur les prélèvements obligatoires.

jeudi 30 janvier 2020

Les résultats d'Apple et le déficit commercial avec la Chine

Apple présente la singularité de produire en Chine la plupart des marchandises dont la société tire ses revenus, or son résultat annuel nous apprend que les deux-tiers de ses revenus financent l'achat des produits qu'elle vend soit 160 Mds $ sur 260 Mds, on peut alors tabler sur 150 Mds de produits chinois moins 50 Mds de composants étatsuniens en estimant à 10 Mds le coût des 45 Mds de revenus des services.

Si le déficit commercial des Etats-Unis d'Amérique avec la Chine s'élève à 353 Mds sur 500 Mds de déficit commercial, la société Apple se trouve à l'origine de 30% de ce déficit.

Le modèle fait des envieux, qui ne rève de transférer omme Nike ou Apple la quasi entièreté de sa production en Chine afin de doubler ses concurrents?

Appliqué à la  France ce modèle devient 20 Mds € de déficit avec la Chine sur les 50 Mds de déficit commercial le tout financé par les 290 Mds de la balance commerciale de l'Allemagne à traver l'Euro.

D'un coté de la frontière 290 Mds de surplus, de l'autre 50 Mds de déficit, des chiffres cruciaux pour le niveau d'emploi.

Industrie destructrice de l'écologie

Que ce soit avec Hollande ou Macron, au moment où le ministre de l'Ecologie de service lève le petit doigt pour épargner un tant soi peu l'environnement ne serait-ce que pour préserver une chance de réélection, une sonnerie retenti avec au bout du fil un industriel maître-chanteur à l'emploi. Dans le secteur de l'énergie ou bien l'agro-chimie des producteurs de pesticides, leurs affaires se réduisent au degré de destruction infligée à l'environnement entre concurrents internationaux poursuivant le même but financier.
Ainsi des menaces à peine voilèes  de fermeture d'usines proférées par la tristement fameuse Union des Industrie Phyto-Pharmaceutiques si la loi les prive de produire des pesticides interdits d'usage par l'Union Européenne.

Que les pesticides stérilisent les terres d'épandage en Afrique Equatoriale et ailleurs en contrepartie d'une moindre main d'oeuvre n'entre pas en compte dans le bilan. Il s'agit d'une industrie hautement profitable fleurissant sur le dos du paysan trompé par une imposture scientifique.

Les pesticides s'avèrent chaque jour davantage une arnaque. Tuer la faune et la flore des terres arables car les plantes ne se nourriraient que de minéraux alors qu'en réalité le sol doit rester vivant de sa microfaune et sa microflore que ce soit en surface ou en profonfeur pour permettre aux éspèces plus évoluées de se développer.

Il s'agit d'une bataille inégale entre chimistes et biologistes puisque les capitaux sont inégalement répartis par le financier qui tire les ficelles.

Les agronomes découvrent et redécouvrent les modèles de production agricole soutenable comme la permaculture ou l'agro-foresterie. On entrevoit d'en faire le modèle vertical d'industrie pas nécessairement incompatible avec le système capitaliste, pour peu qu'une autorité scientifique en précise les garde-fous.  Il s'agit d'une question de pratiques de production, non de pratiques commerciales.

Les producteurs de phyto-pharmaceutiques peuvent se reconvertir en recycleurs de déchets organiques pour fertiliser les terres appauvries, les déchets plastiques peuvent se recycler en bâches pour recouvrir et fertiliser les sols.

Enfin le chantage à l'emploi n'aurait pas lieu dans  un marché du travail fluide, soit en plein-emploi. D'où la nécessité d'y parvenir en priorité par des mesures incitatives en s'inspirant des pays où il règne comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis d'Amérique ou la Chine. A titre d'exemple Asselineau et l'UPR préconisent le retour au franc, la dévaluation ccompétitive et le contròle des capitaux, les mesures classiques des trente glorieuses en somme, il n'en manque pas.

samedi 25 janvier 2020

Des lignes électriques UHVDC derrière l'essor industriel chinois de la dernière décénie

Ultra High Voltage Direct Current, le nom des lignes de transport d'énergie tirées depuis 2010 entre les provinces éloignées du nord-ouest et du sud-ouest chinois abondantes en sources d'énergie fossiles et renouvelables vers l'est surpeuplé. Huit lignes opérationnelles et dix en projet, la plus puissante  transportant jusqu'à 12000 mégawatts à 1.1 million de volts sur 3400 km du Xinjiang au Anhui, de quoi alimenter la moitié de l'Espagne.

La technologie se déploie en Europe, Asie et Amérique, ces lignes ne s'interconnectent pas encore mais un réseau se prépare pour la fin de la nouvelle décénie car si les lignes se révèlent moins coûteuses les stations relais à thyrisistors engloutissent à elles seules les deux cinquièmes du budget.

Ce type de ligne permet l'essor spectaculaire des régions de Shenzen, Shangaï, Chongkin,et Tianjin, une ligne délivrant la puissance consommée par un pays de vingt millions d'habitants comme la Roumanie. L'exode rural se coordonne avec le développement des infrastructures urbaines. Avec cependant un souci sur le coût écologique de l'hydro-électricité, de l'extraction des minerais entrant dans la fabrication des  infrastructures et terminaux, de l'urbanisation des sols. En Chine la dépendance technologique a muté en dépendance alimentaire.




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lundi 20 janvier 2020

Luanda leaks: Le capitalisme sauvage du parti Communiste de Chine exposé au monde entier

L'enrichissement sans vergogne de la fille du dictateur de l'Angola Dos Santos jadis soutenu par feu l'état soviétique ne se produirait pas sans les diligences du parti Communiste de Chine pour exploiter les matières premières, notamment par le truchement d'hommes d'affaires de Hongkong et de la société Sonangol, sorte de société joint-venture sino-angolaise, dans le collimateur de la presse financière occidentale depuis une douzaine d'année. Pour les Xi Jinping du monde, tout consiste en fermer les yeux complaisemment au moment adéquoit tout en maintenant ferme la ligne du parti incorruptible dans les médias.

mercredi 15 janvier 2020

Ségolène au Pôle Nord

Dans les ministères en folie, Ségolène se fait taper sur les doigts pour indiscipline médiatique car ces derniers temps elle ne ménage pas ses critiques au gouvernement dont elle fait partie de manière bénévole, ce qui ne signifie pas gratuitement pour les comptes publics. Ministre Plénipotentiaire en Artique et Antartique à moins qu'elle ne soit Ambassadrice des Pôles, comble de l'ubiquité, elle réussit à sécher quatre réunions d'officiels seniors tout en visitant les 5 pays de l'Artique au cours de 15 déplacements en deux ans. Il n'y a pas suffisamment de rapports d'expert pour décrire la réalité polaire, Ségolène doit vérifier sur place leurs dires, présider des colloques avec danses folkloriques en concluant qu'il faut tenir compte de l'avis des populations indigènes.

Pourtant il y a du travail car Russie, Etats-Unis d'Amérique et Chine entre autres revendiquent leur part de gateau sans propriétaire reconnu. Les uns cherchent une route martime, les autres commencent à forer ou encore entament les dernières réserves halieutiques avant plastification définitive. La France ne dispose pas tant d'autres moyens que porter sa voix et réunir la concurrence pour plaider le moratorium, tout en veillant à ne pas se laisser évincer de la course. La mission n'apparait pas en cause, le flanc socialiste de Macron-Philippe craque plutôt sous une impopularité qui ne faiblit pas. 


mardi 14 janvier 2020

Socialisme à caractéristiques chinoises

Constitutionnellement le parti communiste de Chine dirige l'Etat, défini comme une économie socialiste de marché. Au niveau micro-économique les décisions inividuelles priment , au niveau macro-économique, l'Etat contrôle tout, investissement, rapport investissement sur consommation, infrastructure, industrie: la planification économique reste entre les mains du Parti Communiste. L'Etat fixe chaque année le salaire minimum, en augmentation moyenne de 10% par an pour une inflation entre 2 et 3%.

Après Mao le développement économique prend la place de la lutte des classes comme priorité. Dans les années 90 le pays devient l'atelier du monde pour sortir du sous-développement. Depuis 2008 l'Etat oriente la production vers la consommation intérieure.

Le revenu annuel par habitant passe de 40 $ à la révolution pour une population à 95% rurale,  à 200 $ à la mort de Mao, 900 $ en 2000, 9000 $ aujourd'hui. Le taux de pauvreté passe de 80% en 1980 à son extinction prévue pour 2020. Le secteur public représente 40% des actifs dont les secteurs stratégiques des télécommunications, défense, transport, énergie, acier, banque où l'Etat garde une participation qui lui en assure le contrôle.

La terre et le sous-sol restent la propriété de l'Etat qui attribue l'usufruit des terres agricoles aux paysans et à des exploitations collectives . L'usufruit individuel transmissible devint cessible, sauvant la productivité. Pragmatique, le Parti entérina le retour à l'exploitation individuelle à l'initiative du paysan, comme plus tard le petit commerce. Les sociétes commerciales cotées en bourses dérivent en majorité d'entreprises publiques privatisées

Hong-Kong s'accroche à l'avantage de place on-shore et off-shore simultanément que l'Etat souhaite gommer.

Les projets de lois sont soumis par le truchement de l'Internet aux commentaires de la population constamment sondée. Les décisions sont prises en comité après débat contradictoire, le parti reste soucieux d'améliorer la formation technique et idéologique de ses cadres. Depuis 2012 avec l'arrivée de Xi Jinping , l'accent se met sur la lutte contre la corruption poussée jusqu'à l'exécution du directeur de l'Agence pour la Sécurité Alimentaire à la suite d'un scandale.

Depuis 2000 , la protection de l'environnement devient une priorité. Les normes de pollution des véhicules deviennent les plus sévères, aujourd'hui 400 millions de véhicules sillonent le pays.

L'économie a passé le cap de la copie servile de la production occidentale pour s'atteler au développement de technologies de pointe comme le réseau 5g, l'impression 3D ou le spacial avec l'envoi d'une sonde sur la face cachée de la Lune.

 Le PCC a conçu le projet des Routes de la Soie de manière à consolider et développer ses itinéraires  commerciaux à travers l'Orient vers l'Europe et l'Afrique , que les Etats Unis d'Amérique voient d'un mauvais oeil en répliquant par la sortie du traité sur les armements à portée intermédiaire avec l'intention d'encercler militairement la Chine.

Les Ouighurs, mulsulmans turcophomes,  font partie des 8.5% de minorités non Han, discriminées positivement et non sujets au contrôle des naissances,  Les centres de formation retenant actuellement un grand nombre d'Ouighurs au Xing Jiang forment à la langue chinoise et à un métier mieux rémunéré, selon le gouvernement chinois.  Nombre d'ONG Ouighurs s'avèrent financées par la CIA dans le cadre de l'influence étatsunienne en Asie Centrale.

La politique de contrôle des naissances, incitative en théorie mais parfois coercitive en pratique, permet le contrôle intime et prolongé de la population par l'Etat, ce qui lui vaut souvent l'épithète d'orwellien , notamment depuis l'arrivée de la technologie 5g et le support de la biométrie.

Il y a une question à se poser à propos, celle de la cause du distancement social des puissances occidentales, puisque la Chine, au delà de l'érection de forêts de gratte-ciels, réduit son taux de pauvreté à néant quand les Etats-Unis d'Amérique culminent à 25% et la France à 14%, quand le taux officiel de chômage s'élève respectivement à 4%, 9.5%, 14% . De quoi préter attention aux économistes avançant qu'un taux de  chômage aux Etats Unis d'Amérique plus près de la réalité approcherait 17%.

Entre les deux systèmes le coût social n'est visiblement pas le même, les multinationales de l'un ont la bride sur le cou quand l'autre régente les siennes. 



 




dimanche 12 janvier 2020

La Chine et son capitalisme sauvage d'état en matière de commerce international

On parle de capitalisme d'état à propos de la Chine en raison de l'importante participation financière de l'état dans les grandes compagnies commerciales officiant sur le marché international comme Huawei, participation sous forme diverse, contrats, credits, capital.
On parle de capitalisme sauvage en raison des méthodes illégales de conquête de marchés comme la corruption à grande échelle.

Un exemple avec la Mauritanie, l'Union Européenne avait signé un accord de pêche soutenable pour 150 millions d'euros par an pour une pêche au prix du marché. La Chine a signé  avec le général Abdelaziz, chef de l'Etat, un accord non transparent et exclusif de pêche pour un milliard de dollars sur 50 ans et non 25 comme annoncé alors que la population locale de pêcheurs dénonce déjà une baisse des prises. L'autocrate africain a vendu pour un prix dérisoire 50 ans de production halieutique à la Chine en échange de quelques infrastructures dont la construction échappe à la population locale.

Il en va ainsi avec le reste de l'Afrique et des pays émergents, le capitalisme d'état chinois tient en la relation bilatérale entre états asymétriques tant au niveau de la taille qu'en développement.
Il s'agit de contrats d'infrastructures, ponts, routes, échangeurs routiers, stades, chemins de fer financés par la Chine en échange de matières premières mais aussi des usines de biens de consommation montées par des sociétes chinoises.

De fait la Chine s'engouffre dans le vide laissé par le désengagement des états européens accaparés par la construction dispendieuse de l'Union Européenne, quasiment toutes les technologies employées par les chinois proviennent de l'Europe et des Etats-Unis d'Amérique.

Au niveau de l'Union Européenne l'asymétrie se traduit par l'ouverture des appels d'offres des états membres à la Chine alors que la réciproque s'avère fausse. Icit la Chine ne fait que profiter des erreurs tactiques de ses concurrents sur le marché international puisque l'UE aurait dû exiger la réciproque.

Il ne faut donc guère s'étonner si la Chine creuse l'écart sur ses concurrents, se doutant que cet Eldorado ne durera pas éternellement.

La réforme des retraites selon l'UPR

L'équilibre global des régimes de retraite se voit en péril par l'insuffisance des cotisations, attribuée au taux de chômage persistant chiffré entre 8.8 et 15 pour cent selon différentes méthodes de calcul. Le gouvernement préfère reformer en priorité les régimes de reraites plutôt que s'attaquer au chômage et retrouver le plein emploi, prouesse accomplie par notre voisin le Royaume-Uni, mais aussi des états aussi divers que les Etats-Unis d'Amérique et la Chine.

Les solutions de l'UPR pour maintenir l'équilibre du régime global de retraite, assuré pour les dix années à venir même dans les conditions économiques désastreuses d'aujourd'hui, consiste à sortir de l'Euro puis dévaluer de 10% la monnaie nationale retrouvée ou accroitre les cotisations patronales ou bien recourir à la taxation des revenus du capital.  Selon l'UPR la dévaluation permetrait de retrouver au moins un million d'emploi, le reste du  programme consiste à nationaliser le gaz, l'eau, les autoroutes, les aéroports, le retour en grâce du fonctionariat en quelque sorte.

Ces solutions présentent l'avantage  d'une réponse immédiate à un déséquilibre présumé futur donc ne pas conférer de caractère prioritaire à cette réforme.

Réformer le régime global de retraite en priorité revient à se satisfaire du taux de chômage qui pourtant plombe les comptes de la nation depuis si longtemps - 30 ans - qu'il en pourrit ses fondations.

La priorité de l'UPR tient en la sortie de l'Union Européenne, entité décriée chaque jour davantage avec son moteur financier, la Banque Centrale Européenne. Le parti renonce d'emblée à la réformer alors qu'il soutient que le pays dispose des leviers pour y parvenir.

La meilleure façon de réformer cette entité un peu politique et très économique  qu'est l'Union Européenne consiste à parvenir au plein emploi dans chacun de ces états mais la BCE ne peut y arriver seule, elle ne cesse de le rappeller à travers son porte-parole M. Draghi. Or les états en proie au désemploi et membres de l'Euro ne disposent plus de l'arme traditionnellle de la dévaluation pour maintenir leur compétitivité, raison d'ête de la monnaie unique.

De plus le déficit d'emploi en zone Euro affecte avant tout les pays méridionaux à grande population, Grèce , Espagne Italie et France, respectivement 17, 13.5, 9.5, 8.8 pour cent en août 2019. Ces pays en souffraient avant la vague d'immigration attribuée à la déstabilisation militaire de la rive sud-méditerranéenne.

La critique de l'UE par l'UPR porte d'abord sur le domaine politique , le parti s'interroge en effet sur la pertinence de consacrer  des ressources économiques  à une région territoriale sur laquelle le pays n'a guère d'influence, l'Europe du Nord et orientale quand ce n'est pas l'Europe méridionale, en délaissant son domaine de prédilection  francophone sur les autres continents.

Par ailleurs l'Espagne pourrait appliquer le même raisonnement alos qu'elle devient contributrice nette avec l'entrée de la Pologne et qu'elle est en proie à des tensions séparatistes fondées largement sur un espoir vain de relais dans l'Union Européenne.

Or avec un Président de la Commission Européenne qui fut le chef de l'Etat du Luxembourg, le plus tricheur de l'Union Européenne, on voit mal comment  l'entité pourrait se reformer dans un prochain avenir, d'où l'intérêt du discours de l'UPR de M. Asselineau face à l'eurocentrisme de M. Macron.

De plus  la sortie de l'Union Européenne par la France entrainerait la fin probable de l'entité, donc le retour à la compétition tout azymuts des états pour les ressources territoriales, l'influence internationale, soit le retour des frictions et tensions entre états européens alors que les E.U.A. y maintiennent encore des bases militaires. Cette solution s'avère extrême et jetterait les européens dans l'incertitude car rien ne dit qu'ils surmonteront leur nouvelle condition après un tel échec.

Enfin le marché unique profite largement aux grands états modernes comme les E.U.A. et la Chine, de fait les états européens perdent leur influence internationale en faveur de ces deux puissances commerciales au point de provoquer le départ de l'associé majeur qu'est le Royaume-Uni.

Dans ces conditions l'eurocentrisme de M. Macron s'avère de moins en moins soutenable sans une réforme de l'Union Européenne qui permette au moins de retrouver le plein-emploi, ce qui implique d'en finir avec les tricheries et le déficit commercial - 50 Milliards pour la France -  vaste programme.

De fait les critiques de l'Union Européenne par l'UPR trouvent leur utlité dans l'optique de la réforme de l'entité supra-nationale en matière de concurrence fiscale déloyale, coût de fonctionnement, inefficacité des institutions représentatives, déficit commercial , chômage dans certains états membres, croissance en berne, accords commerciaux internationaux au détriment des travailleurs, main d'oeuvre déttachée, protection deficiente de l'environnement.




  

mardi 7 janvier 2020

Australie en flamme, rançon du développement sans considération pour l'environnement

Ce qu'il reste de maigre couverture végétale de la minorité non désertique de l'Australie part en fumée  sans qu'on puisse en attribuer la cause avec certitude, réchaufement climatique, développement anarchique sans considération pour l'environnement ou les deux.

Les colons australiens furent désinvoltes avec la population aborigène et l'environnement dès leurs installation dans le cadre de la colonie pénitentiaire de New South Walles en 1780, équivalent anglais du bagne de Cayenne mais à l'échelle d'un continent.

Les colons s'approprièrent pour leur bétail des points d'eau aménagés depuis des millénaires par la population aborigène en vue de la transhumance et lui en interdit l'accès. A leur arrivée l'île bien qu'en grande partie désertique était quadrillée par les tribus afin d'y maintenir un équilibre fragile entre faune, flore et humains.  Les tribus occupaient tout l'espace disponible mêmes le plus désertique.  Les colons menaient paître leur bétail sur les territoires aborigènes sans considération pour l'équilibre écologique que leurs troupeaux bouleversaient entrainant la progression de la désertification.

Avec l'avènement de l'automobile, les routes furent tracées menant au moindre recoin succeptible d'être exploité, notamment les territoires arborés, le balnéaire face au récifs de corail. Toutes ces zones devaient rester à la portée de la main de l'homme blanc. 



samedi 4 janvier 2020

La Chine, Etat-Parti commerçant


Tout le monde aime bien la Chine, vu le peu de compassion soulevée par la persécution d'une partie des minorités comme les Uyghurs, tibétains, chrétiens, adeptes de Falun Gmg, citoyens de Hong-Kong, sans compter les menaces sur Taiwan et les prétentions territoriales aux frontières et dans les mers.

Le pays commerce avec le monde entier qui le lui rend bien et comme la puissance commerciale confère le sceptre, la rivalité entre le Panda et l'Oncle Sam n'est pas prête de s'éteindre, idéal pour consolider sa position vis-à-vis des concurrents mineurs.

Des Etat-Partis il y en eut déjà, en premier lieu la défunte URSS et ses satellites construits sur son modèle comme les pays du pacte de Varsovie et Cuba. Le IIIeme Reich, l'Italie Faciste, l'Espagne du Movimiento Nacional furent aussi des Etat-Partis, où le parti unique occupe tous les rouages de l'administration, sans alternance.

Seuls les pays du bloc communiste, en raison de leur guerre d'attrition imposée au reste du monde, limitaient drastiquement le commerce avec l'énemi désigné,  à contrario des Etat-partis nationalistes.

Curieusement les membres de terrain du Parti Communiste de Chine adoptent le blouson, le crâne rasé avec brassard rouge, du plus bel effet dans les kermesses d'écoles maternelles.

La question reste alors posée sur la pertinence d'adopter ce modèle d'organisation pour affronter la concurrence du poids lourd chinois, vu l'efficacité dont il fait preuve si ce n'est pas une simple question de survie politique que proner ce modèle.


mercredi 1 janvier 2020

La SNCF stalinienne et collabo devient Société Anomyme

Les nouveaux embauchés ne bénéficieront plus du statut hyper-priviligié de cheminot qui coûte au public les yeux de la tête pour un service déplorable et se voir pris en otage permanent, simplement pour compter dans sa famille un membre syndicaliste.

La SNCF reste un état dans l'état , un monopole de fait sur le transport public ferroviaire avec pour compte en banque le Trésor Public. On lui doit notammment la dévastation de l'environnement par le doublement des grandes lignes en TGV, gouffre financier de surcroît.

Il s'agit d'un échec retentissant du syndicalisme, incestueux car financé en majeure partie par des fonds publics à l'instar des partis politiques, lâchant prise sur un de ses principaux apanages.

Il n'y a aucune raison de perdurer dans le monopole d'Etat alors qu'à l'époque de sa plendeur le réseau ferroviaire se constituait par des sociétés privées concurrentes même en recevant des financements de l'Etat pour l'étendre.

Le statut de cheminot pour des contôleurs de titres de transport installés en première classe devenait insoutenable pour ceux qui tiennent les cordons de la bourse, alors que l'insécurité, les retards, l'entretien défiscient et la dégradation du service entrainent le mécontentement des usagers, ils ont donc tranché dans le vif .


mardi 31 décembre 2019

Auroville (1973)

Bijou de poésie tiré de l'album discographique Homonymie enregistré en 1973 par le groupe Triangle dont le chanteur Denis Duhazé remonta allègrement sur la scène de Palais-sur-Mer en 2018, parsemmé de gemmes méritant leur place dans le corpus des chansons mémorables.

[[[[[[[[[[[[[[[[ ]]]]]]]]]]]]]]]]]]

Dans la nuit pâle et lunaire
Ensemmencée des parfums de l'Orient
Fragile beauté
Voici que naît la lumière
Et que se dessine
Des ombres singulières
Qui toute se meuvent vers le Matrimandi
Lieu de rencontre où tout peut s'accomplir
Serre inachevée
Centre vital de la cité d'Auroville

Le soleil se lève enfin
Attendu des habitants silencieux
Paisible assemblée
Par son inviolable clarté
Il anéantit les brumes du passé
Il fait éclaté la gangue de la nuit
Laissant paraître à nos yeux asservis
un monde à venir
Curiosité mélé de crainte et d'espoir

Aujourd'hui sur cette terre
Livrée à l'envoutante mécanique
Tout puissants robots
Se façonne un univers
Sans cléfs ni serrures
Sans prison sans barreaux
Sans monnaie sans dieu
Sans race et sans chaos
Cité mirroir d'une révolution
Fabuleuse action
L'aurore d'un monde c'est peut-être Auroville

[[[[[[[[[[[[[[[[ ]]]]]]]]]]]]]]]]]]




samedi 7 décembre 2019

Trump triomphe sur les chiffres de l'emploi

Trump s'avère une bénédiction pour l'économie à travers la création d'emploi d'une vigueur surprenante dans les chiffres du Non Farm Payroll de décembre. La baisse d'impòt sur les entreprises conjuguée aux efforts de rétablir la balance commerciale se voient validés par les marchés financiers euphoriques même si l'ivresse reste passagère devant l'ampleur du déficit budgétaire.

Pendant ce temps ses homologues occidentaux médisent de lui, s'en moquent, sanglés dans leur costume à la coupe impécable en contraste avec le délabrement de leurs comptes  nationaux, notamment M. Macron toujours en instance de rétablir l'emploi dans son pays qui vit de la générosité de la  banque centrale de l'Union Européenne et du surplus commercial de l'Allemagne, tout comme l'Espagne et l'Italie entre autres et par ailleurs.

Pendant ce temps la Chine se taille un empire industriel et commercial en évinçant ses concurrents occidentaux des marchés émergents d'Afrique et d'Amérique Latine, jadis leur chasse gardée.

Dans ce contexte la réforme des 42 régimes de retraite , certes justifiée, n'apparait pas prioritaire .
sauf pour indiquer le cap mais ce gouvernement en a-t'il encore un ?


mercredi 27 novembre 2019

La controverse sur les déchets nucléaires et la surgénération

Om ne sait que faire des déchets nucléaires s'entassant inexorablement sur site en attente de leur éventuel recyclage par surgénération.
 
La solution à la  controverse sur ces déchets nucléaires tient selon certains spécialistes dans leur recyclage par surgénération dans un réacteur à neutrons rapides, procédé à l'oeuvre dans les années 80 dans la centrale expérimentale de Crey-Malville, réacteurs Phénix et Super Phénix  non  opérationels en raison d'une série d'incidents. Surdimensionnée pour un projet aussi novateur, la surgénération fut abandonnée par le gouvernement Jospin tirant l'éponge sur une ardoise de 10 Mds de FF.

La surgénération devait résoudre la destination des déchets nucléaires radio-actifs en les réintroduisant dans la chaine de production après retraitement, ainsi on consommait moins d'uranium enrichi tout en recyclant les déchets.

L'incident à l'origine de la fermeture du site n'avait rien à voir avec la physique nucléaire. il  s'agissait d'un défaut de construction d'un batiment administratif entrainant l'effondrement d'une voûte mais ce fut la goutte qui fit déborder le vase plein des années de retards dans les opérations.

L'avantage de ce projet tient toujours dans l'étude expérimentale des  produits de la fission, à l'ordre du jour grâce aux progrès de la robotique rendant les manipulations considérablement moins périlleuses si de petites quantités de matière fissile sont en jeu.

 

  


Opération Barkhane: les français ne doivent pas mourir pour l'Afrique

Déjà quarante soldats français morts au combat dans l'opération Barkhane initiée il y a plus de sept ans en Afrique Sahelienne sous le mandat de François Hollande. Une opération de sécurisation dont on ne voit pas le bout, motivée par la circulation effrénée d'armes de guerre, notablement depuis le printemps arabe de Lybie qui a dispersé l'arsenal du despote Khadafi dans les mains de groupes nomades tournés djihadistes.

Le Burkina-Fasso, le Mali, le Niger considèrent ne pas porter de responsabilité dans la production de ces armes, leur distribution en des mains hostiles , leur emploi à l'encontre de la population. Ces états détiennent à peine les moyens d'assurer les besoins élémentaires de la population, exiger en plus la protection contre le terrorisme nourrit par la confrontation avec l'ancien colonisateur s'avère hors de propos.

Que le Chef d'Etat-Major de l'armée mentionne le dialogue entammé par Président du Mali avec les groupes armés indique une perte significative du contrôle politique.

De plus les règles d'engagement militaire entravent les opérations, problème récurrent des confrontations asymétriques.  C'est un jeu pour les assaillants de se fondre dans la population afin d'échapper à l'inévitable riposte.

Il s'agit donc d'un guêpier dans lequel s'est fourré l'armée française à charge de résolution par le Président Macron qui ne va pas supporter la perte de bien d'autres soldats dans cette opération s'il souhaite conserver une chance de réélection.

Quelle solution en vue? une pacification avec des moyens supplémentaires à charge non plus seulement des puissances occidentales dont la France en majorité écrasante mais avec aussi la participation de la Chine dont le commerce avec l'Afrique s'élève à 200 Mds de $ par an . Les pays concernés doivent formuler la demande d'assistance à la Chine au préalable et pourquoi pas sous l'égide de l'Union Africaine s'il en va de leur survie?

Le levier dont dispose le Président Macron pour y parvenir se situe dans les relations commerciales avec la Chine, très souvent bénéficiaires à cette nouvelle puissance. Si la France essuie un refus, alors elle peut se replier sous des cieux plus hospitaliers et attendre qu'on vienne la supplier d'intervenir, comme d'habitude

Après tout la pacification de l'Afrique du Sahel profite largement au continent donc à ses principaux partenaires commerciaux


Manifestation d'agriculteurs: pas de subvention sans règlementation

Les agriculteurs manifestent contre la règlementation non contre la subvention, quand l'un ne va pas sans l'autre.

Ils exigent le droit d'exporter leur production et celui de ne pas importer de productions concurrentes.

Ils se couvrent de dettes afin de mécaniser toujours d'avantage leur exploitation au détriment de la main d'oeuvre, accusant les banques de les étrangler sous le poids des dettes.

IIs protestent conre la baisse de leurs revenus quand les consommateurs se plaignent de la hausse du prix des denrées ou de la baissse de leur qualité.

Ils se livrent une concurrence féroce pour l'accumulation des terres dans un contexte de disparition des exploitations pour raison économique ou démographique. L'agriculture extensive reste plus que jamais à l'ordre du jour, indifférente aux lois de l'écologie.  Ces agriculteurs ne s'attardent pas sur de basses considérations d'épuisement des ressources naturelles. 

Le foncier agricole capitaliste réapparait avec le spectre du fermage, soit l'exploitation par des non-propriétaires au bénéfice d'actionnaires de sociétés commerciales
.
Les agriculteurs, extensifs en écrasante majorité dans les pays développés, manifestent pour le droit de recourrir aux pesticides  comme bon leur semble, de traiter les animaux d'élevage comme du mobilier, de se gaver de subventions à l'hectare, de recourrir aux techniques agricoles dénoncées comme insoutenables par la communauté scientifique.

Pendant ce temps les subventions de la Politique Agricole Commune de l'Union Européenne s'avèrent mal controlées, de nombreuses fraudes se commettent depuis les régions méridionnales aux régions orientales de l'Union, certaines en faveur d'intérêts oligarchiques.

Il existe pourtant des agriculteurs qui n'attendent pas leur salut seulement de l'Etat et décident de réformer leurs pratiques devant l'impassse de productivité où ils se trouvent.

L'agriculture autentiquement intensive, productive, soutenable se nomme permaculture, agro-foresterie, semis-direct sous couvert,  sol vivant et s'écarte de la chimie, la mécanisation pour se rapprocher de la biologie, l'artisanat. Elle n'a pas attendu les subventions pour sa mise en oeuvre depuis les années 70, même si s'en voir privé constitue un handicap supplémentaire.

L'agriculture intensive soutenable tourne résolument le dos à l'agriculture extensive insoutenable. Il s'agit d'une réforme en développement.s'appuyant sur des travaux scientifiques, l'économie en réseau, la propagation des connaissances, les organisations professionnelles.

Le type d'agriculteur qui manifeste aujourd'hui à Paris et à Berlin semble par contre quelque peu dépassé par la tournure des évènements., les considérations environnementales, les difficultés financières sous le poids des charges dont ils se sont lestés un peu rapidement.

La solution de leurs malheurs ne dépend toutefois pas seulement d'eux, l'Etat à force d'intervenir sur tout et n'importe quoi se voit instrumentalisé  par toute sorte de lobbies aux intérêts contradictoires, comme les importateurs de la grande distribution en concurrence avec les agriculteurs soucieux de la qualité de leur production, nécessitant un arbitrage.







mardi 26 novembre 2019

La réussite du Président de Bolivie Evo Morales

Sous la pression de ses partisans du MAS voyant en sa personne leur meilleure chance de se maintenir au pouvoir, le Président Morales obtint du conseil constitutionnel le droit de se présenter une quatrième fois aux élections à l'indignation de ses adversaires.

Le 20 octobre pendant le compte des bulletins de vote, un contretemps de 24 heures intervint alors que le président sortant menait avec une différence insuffisante pour lui éviter un second tour. A la reprise cette différence se retourna en sa faveur entrainant la protestation de l'opposition et des troubles de l'ordre public soldés par 32 victimes.

Manifestions, contre-manifestations, incendies du domicile de candidats, de tribunaux électoraux, devant le risque d'embrasement l'état-major de l'armée demanda la démission du Président, ce qu'il ne tarda pas accepter invoquant la raison humanitaire et obtenant l'asile politique au Mexique.

Evo Morales se prévaut d'un bilan flatteur après 3 mandats présidentiels pendant 14 ans. La plus haute croissance du continent à 4,6 % avec un taux d'inflarion à 1,6 %, un exploit pour la région au voisinage du Vénézuéla à 1 700 000 %. en 2018 et de l'Equateur dollarisé. Un taux de pauvreté divisé par deux à 17,5·%, des ressources minières nationalisées, des contrats avec des multinationales renégociés, les industries de batterie au lithium et de gaz liquéfié démarrées,  un chiffre d'affaire bancaire décuplé, des programmes sociaux d'enseignement et de sécurité sociale entrepris, la Bolivie a sans nul doute décollé sous la houlette du Président Morales, salué par les présidents progressistes populaires d'Amérique Latine tels que le brésilien Lula Da Silva, l'argentine Kirchner, les uruguayens Mujica et Tabarez, l'équatorien Correa, le vénézuélien Maduro, la chilienne Bachelet  et le Mexicain Obrador entre autres.

Dans le pays d'Amérique qui a connu le plus grand nombre de coups d'état et pas de telle stabilité politique depuis deux siècles, l'exploit de l'indigène aymara bolivien Evo Morales mérite d'être salué sans réserve.

L'agronome Marcel Bouché: les vers de terre dans le cycle de l'azote



                 

Pour Marcel Bouché, chercheur en agronomie depuis 50 ans, l'agriculture conventionnelle s'avère une catastrophe écologique due à l'indigence de la recherche scientifique . Ses techniques se voient rejettées par l'écologie, ainsi en lieu et place du labour on retrouve le semis direct, les pesticides de synthèse ne figurent plus dans l'arsenal, idem pour  les engrais chimiques délaissés en faveur des engrais verts et matières organiques recyclées.

L'agro-écologie s'avère antagoniste de l'agriculture conventionnelle. La recherche en agronomie n'a pas évalué l'impact écologique des techniques de labour, pesticides de synthèses, engrais industriels.

Le terrain n'intéresse ni la recherche agronomique ni académique..

Définition allemande de l'écologie en 1866, science exacte dépendante de sciences exactes, science globale et de synthèe..

Les pesticides ne s`évaluent pas sur le terrain,  voir l'éco-toxicologie de laboratoire.

Le sol s'avère une boite noire pour  l'agronomie contemporaine..

En prairie permanente depuis 1840, 4 vers de terre colorés artificiellement, alimentés à base de N15, excrètent urine et humus. alors on observe que la totalité du N15 s'absorbe par les plantes::il s'agit de la découverte d'une partie du cycle de l'azote.

Le ver de terre se nourrit de déchets végétaux et de terre la nuit en remontant à la surface. Quotidiennement il remplace la dixième partie de son axote que les racines absorbent comme nutriment. La plante se nourrit de nutriments organo-minéraux excrétés par le vers de terre.

Le vers de terre digère un mélange de terre et de matière organique que l'on retrouve dans son intestin.

On compte 300 t / ha / an en France de terre digérée et redigérée  par les vers de terre..





Le labour s'avère incomparablement plus dommageable pour la fertilité du sol que les phyto-sanitaires et les engrais industriels, car il rompt la structure du milieu et diminue la bio-diversité alors que la faune hypogée peut fuir la chimie et le peut éviter le soc.

Le semis direct s'avère efficace s'il y des vers anéciques pour travailler le sol. Les vers anéciques s'avèrent absents des continents américains et océaniens. Les vers anéciques creusent verticalement, les vers endogés creusent horizontalement.

Un sol vivant présente des taux de 25% d'eau, 25% d'air, 50 % de végétal, 45 % de minéral, 5 % d'animal. 

Le lombric excrète de l'ammoniac dont raffolent les plantes, sous forme d'engrais il devient nocif car en trop grande quantité.les plantes s'en enivrent.

Le naturalistr britannique Charles Darwin dès 1860 s'interessait aux lombrics.








mercredi 20 novembre 2019

Le train de vie de nabab du bolivarien déchu Morales

Un jet à 34 millions de dollars, deux hélicoptères Eurocopter pour les déplacements courts, une flotte de véhicules de luxe dont une Lexus blindée à un milllion de $ pour la route, un nouveau palais présidentiel de 24 étages avec piste pour hélicoptère, une villa fortifiée, le bolivarien Evo Morales ne s'est refusé aucun des attributs du pouvoir gratifiant les pays développés ou richement dotés en ressources énergétiques, innovant sur ses prédecesseurs d'origine coloniale ou immigrée comme Hugo Banzer ou Alberto Fujimori.

Le jet présidentiel s'avérait si pratique pour assister discrètement à trois coupes du monde en l'absence de participation de l'équipe nationale, alors que la Chine finance généreusement des infrastructures aéroportuaires au fin fond d'une région productrice de coca, comment résister à des financements notoirement sans contraintes d'ordre éthique ?

Des accusations persistent de participation à grande échelle au trafic de cocaìne avec la complicité de cartels mexicains comme celui de Sinaloa qui rapporteraient de l'ordre de 240 millions par an. Accusations émanant principalement de la DEA étatsunienne comme des rangs de l'opposition politique.

A priori ce train de vie correspondrait aux fastes de l'argent facile que génère le trafic de cocaïne à grande échelle, auquel cas d'autres bénéficiaires ne manqueraient pas de se signaler, or il est surtout question de producteurs de coca, non de pâte base. De plus la concurrence pour l'accès au marché étatsunien se répartie entre une demi-douzaine de pays producteurs plus anciennement intégrés dans le trafic, notamment la Colombie. La Bolivie offrirait, selon les opposants à Morales un coût divisé par deux , une sécurité sans équivalent des expéditions sans compter des ouvrages aéroportuaires dispendieux financés et réalisés par la Chine dans la région du Chiaparé productrice de l'écrasante majorité du coca de Bolivie.  

L'origine des dépenses somptuaires présidentielles de Morales reste cependant à confirmer, soit le surplus d'une gestion saine, des commissions occultes sur l'extraction minière, des marchés publics avec la Chine, ou encore le trafic de cocaïne .

Gageons que si cette origine s'avère frauduleuse, le nouvel occupant du Palacio Qemado de La Paz ne manquera pas de le faire savoir.

mardi 19 novembre 2019

Le bilan de Evo Morales en Bolivie

Le Président de la Bolivie après 14 ans au pouvoir a jugulé l'inflation et obtenu le plus haut taux de croissance du PIB de la région dans 6 des 10 dernières années. Ainsi le taux d'inflation en 2018  s'élève à 1,6 % et le taux de croissance du PIB à 4,9 % dans une région continentale où son voisin le Vénézuéla atteint une inflation de 1,7 million % en 2018 et 1519 %  dans les 7 premiers mois de 2019, l'Argentine atteignant les 50% , l'Equateur esquivant l'épreuve en dollarisant. Le PIB par habitant fut doublé mais l'économie n'est pas sortie de sa dépendance à l'extractivisme bien au contraire, la Chine détenant 80 % de sa dette.

Dans un contexte où les sanctions étatsuniennes contre le Vénézuéla destabilisent l'Amérique du Sud, Morales à commis l'erreur d'ignorer le résultat contraire d'un référendum qu'il availt lui-même convoqué, mobilisant ses adversaires politiques. En plus de ses enemis jurés les latifundistes créoles il s'est attiré les foudres d'une partie de l'électorat d'origine indigène en livrant leurs terres ancestrales à l'exploitation par des compagnies minières chinoises.

En contournant la limite du nombre de mandats présidentiels, Morales a enragé ses adversaires qui ont répondu en semant le chaos pendant les élections, brûlant des bureaux de votes et des maisons de candidats. L'armée s'est sentie obligée de demander la démission du Président pour éviter que la situation ne dégènère ce que Morales n'a pas tardé à consentir.

Le Vénézuela dénonce un coup d'ètat téléguidé par Washington en évoquant la complicité de la diaspora bolivienne aux E.U.A.  La perte de son allié se voit compensée par le retour de l'Argentine dans le camp progressiste accompagné du basculement du Chili de Piñeda en proie aux manifestations les plus importantes depuis l'ère de Salvador Allende. Le tout sur fond de déforetation de l'Amazonie  en croissance annuelle de 30 %.

Les E.U.A. chercchent visiblement à évincer du continent ses rivaux du pacte de Shanghaï se manifestant par l'armement russe, les articles de bazar et les infrastructures chinois conquérant un par un les marchés quelque peu délaissés d'Amérique Latine en échange de ses matières premières agricoles ou minières.

le président Trump se voit dépassé par l'ampleur de la tâche et il y a de quoi: contenir léconomie chinoise, maintenir la pression sur la Russie et son armement, sécuriser Israel, stabiliser le moyen-orient, maintenir la vassalisation de l'Europe, l'équibibre en extrême-orient, conuérir les marchés africains, développer l'Antartique. Tout en se libérant des tentatives de déstabilitation judiciaire, pour un nouveau venu en politique, chapeau l'artiste!

samedi 9 novembre 2019

Konrad Schreiber - Les sols vivants


Le cycle du sol

Constat: dans un sol recouvert et non travaillé, les plantes croissent sans aucune aide: "ça pousse tout seul".
 
Dans un sol à restaurer on plante d'abord des végétaux précurseurs, ambroisie ou chénopode, la deuxième année le chiendent. La plante va recouvrir le sol de paille et de bois qui viennent nourrir la biodiversité du sol tout en revêtant une couleur noire due aux bactéries. Ces déchets nourrissent les vers de terre dont les excréments à leur tour nourrissent des bactéries qui en extraient les minéraux N P, K que viennent pomper les racines des plantes.

On produit autant de végétaux à partir de 20 t de paille et bois que 200 unités d'amo-nitrate.

Obtenir les 20 t de paille pour nourrir le sol.
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Une culture céréalière ou légumineuse du sol rend 70% en surface et 30% enfouie alors qu'une prairie rend 40% en surface le reste en racines et rhyzo-déposition.

Pour nourrir la faunes épigée et hypogée, vaches et habitants du sol, on recherche la combinaison optimale de flore.

 En plus des 14 t de maïs ensilage et ses six tonnes de racines  , on cultive deux récoltes par an, le méteil riche en légumineuses, idée reprise des agriculteurs bio , on change les mélanges, on met de la génétique pour obtenir 8 t de matière seche , puis le maïs grain à 8 t qui vont laisser les 15-16 t sur le sol, soit avec la paille et les racines du mais ensilage on obtient 20 t pour régénérer le sol.
On a fait pousser 20 t de mais , 8 t de méteil , 8 t de maïs grain pour obtenir 14 t de mais ensilage, en maintenant la fertilité du sol.

Il faut nourrir le sol avec une ration équilibrée, carbone en automne , azote et sucre au printemps

 Corolaire: puisque "ça pousse tout seul", on n'a plus besoin de fumier.

Le fumier alimente les bactéries , il augmente la minéralisation du sol. Le vers de terre ne mange pas le fumier ( vers de compost ). Quand le fumier s'épuise les bactéries s'attaquent à la matière organique et minéralisent l'humus au détriment de  la fertilité du sol.  La fertilisation a diminué les rendements de 4 à 1 au cours des 50 années de révolution verte qui a entrainé la déplétion du stock de matière organique dans le sol. La fertilisation par les engrais augmente le rendement temporairement si on ne reconstitue pas le stock organique du sol.

Pour reconstituer le stock de matière organique dans le sol, il faut nourrir de paille et de bois les vers de terre et champignons.

Il faut donc du fumier et de la paille , la fertilisation permet de  dégrader le sol.
De la paille fraiche pour la fertilisation en matière organique et de l'engrais pour la minéralisation et la reconstitution de l'humus. Résultat: les rendements doublent de manière soutenable.

Fertilité organo-biologique plus fertilisation
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On s'est rendu compte qu'on pouvait se passser de minéralisation à condition de fertiliser à raison de 20 t de marière fraîche par hectare et par an à l'instar du marnage d'antan.

Dans les vignes et les vergers pour arriver à 20 t il y a du travail.

Le travail du sol s'avère le pire enemi de la biodiversité et l'environnement.
On détruit la biodiversité par les outils de défrichage, non pas par la chimie. Le travail du sol c'est Verdun, le croissant fertile ne l'est plus à cause du travail du sol.

Il faut au minimum 5 ans pour rattrapper un sol avec de la fertilisation et de la nutrition, certains systèmes possiblement jamais. Pour les légumes il n'y a pas la possibilité de pailler puisqu'on consomme quasiment toute la plante.

Le projet de rémédiation des sols en France s'étale sur 30 ans.

Le compost n'est pas un produit qui améliore la qualité des sols, c'est un fertilisant. Il n'améliore pas la structure physique du sol, de même pour l'herbe, engrais vert, Par contre la paille améliore le sol, plus de fuite ni d'érosion, de même les copeaux de bois, la sciure pour de meilleurs résultats.

Un sol sans biologie se détruit irrémédiablement et pollue par perte de substance.

Les paysans perdent leur capital terrenal par leur pratique néfaste de ne pas couvrir leur sol.

Un paysage fertile doit être vert, la terre fertile noire, la fertilité se voit. La plante construit le sol.
Galerie de vers de terre, porosité, mtière organique stable, glomaline, argile, limon, sable, complexe argilo-humique. Tout le temps une plante doit pousser sur la terre, Les outils détruisent le sol, ils sont contre-productifs.  L'embouchure de l'Adour montre l'oeuvre de l'érosion dans la séparation nette de ses eaux boueuses par eutrophysation et l'océan.

Un sol travaillé produit un limon qui se désagrège dans l'eau et la pollue, contrairement au sol non travaillé et remédié. Les matières en suspension dans un réservoir d'eau l'obligent à le vider car il n'exise pas de filtre efficace.

Le programme Agreau Juin 2016 de l'agence Adour-Garonne consistant à couvrir en permanence les sols agricoles à l'aide d'agro-foresterie. Couverture horizontale et verticale sont complémentaires.

En moyenne un agriculteur du Midi-Pyrénnées laisse nu son sol 150 j par an contre 20 j pour une culture couverte. Indice de passage d'outil 1.6 en conventionnel contre 0.1 en semis sous couvert végétal. On passe un rouleau pour coucher le couvert végétal.

Pour tuer une plante pas besoin de phyto-sanitaire: on la laisse fleurir, on sème, puis on la couche et elle meurt. Pour les dicotylédones on sème après le coucher de la plante fleurie car elles ne savent pas passer au travers du couvert.
Aujourd'hui on sème le blé à la volée avec l'épandeur à engrais et on roule par-dessus.
Le paillage capte le millimètre de rosée puis la graine éclot. Le broyage fin de la plante laisse évaporer les sucs, il doit être grossier. Cela xoncerne les agriculteurs bio et non bio.

Les rendements sont au moins égaux au conventionnel sauf pour le tournesol pas encore maitrisé.
Le tournesol plante attirant les ravageurs mais aimant les associations comme le fenurec ou l'orge d'hivers qui permettent de le sauvegarder, par exemple l'orge d'hivers écarte les ravageurs puis meurt car à contre-cycle.

Engrais azote sans K ni P. Moins 40% d'eau pour le maïs. O.5 h / T.E.P. en conventionnel contre 0.3 h / TEP en couvert. Soit 1 t pétrole consommé pour 6.6 TEP produites en conventionnel contre 8.2 TEP en couvert.

Bilan carbone du sol:
l'érosion recouvre la pauvreté organique à 18%. On voit arriver les roches  mères blanches en conventionnel. On y perd 300 kg de carbone / h / an, contre un gain de 600 kg en semis sous .couvert, ce puit de carbone permet de gagner une t d'humus / h / an.

150j sol nu/an: -300kg carbone restitué 1, fertilisant, alimentaire
20j                    +600kg carbone 3, energie renouvelable, fertilisant, alimentaire
20j +arbres       +1300kg carbone, carbone 4, carnone stoclé,etc
Peuplier: rentable 15 ans

Bilan azote:
conventionnel                              couvert
+62 bilan fertliisation UN/ha      +51
+30 minéralisation UN/ha           -60
+92 risque lessivage consolidé   -09

Stocker du carbone minimise le risque environnnemental lié à la fertilisation
Séquestrer du carbone permet de dépolluer l'eau.
Emission 180 kg C / 130 kg C couvert.
Plus d'eau dans la parcelle couverte

Adaptation des grands principes au pédo-climat. On commence à semer des trèfles dans le blé en phase de transition. Couvert végétal à forte bio-masse, avec du bois. Recherche de la porosité organo-biologique.

Maraîchage: pas de ration du sol, source exogène de carbone, requiert de l'agro-foresterie, arbre tétard pour amender le sol. Au printemps toutes les plantes ont besoin d'azote. Mettre du bois en automne. Automne carbone dans les feuilles mortes. pas de faim d'azote avec du carbone. 7 un N  10 un Ca, 7-10  un K, 4 un P. Biochar_ charbon actif, micro-poreux tensio-actif, ration en C soluble, engrais vert pour capter N de l'air. Terra preta d'Amazonie avec du pétrole. Bois dense en énergie. 1g d'argile 800m2 carré d'échange.Fermentation anaérobie acide., résine acide, racine acide.

Outil de protection de l'environnement, la biodiversité est un outil de production gratuit.
Sol vivant, biologie facteur de production de demain.  Obligé de recycler , change l'industrie, épinard pour produire de l'énergie.

La France la plus en avance en Europe en agro-écologie.













 



                         






mercredi 9 octobre 2019

La courbe en éléphant


La courbe de l'économiste étatsunien Milanovic représente le taux de croissance des revenus des ménages par percentile de revenu global en 2018.

La croissance des revenus des classes moyennes des payx développés se transfère vers celle des pays en voie de développement tandis que celle des plus hauts revenus globaux ne faiblit pas. Plus on est riche, plus les revenus augmentent vite.

Comme si les milliardaires du monde s'étaient donnés la main tandis que les classes moyennes se rapprochaient suite àu transfert de l'appareil industriel et la réplication du modèle de société des pays développés vers les pays en voie de développement.

De surcroit l'inéquité des revenus augmente aux E.U.A. où 0.1% des plus riches détiennent autant que les 90% les plus pauvres dont la part de gateau a baissé de près de 30% depuis les années 80 . De même en Chine à la différence que les milliardaires ont tendance à abandonner le bateau comme des rats.


dimanche 29 septembre 2019

L'ogre chinois

On s'intéresse à la longévité au pouvoir du PCC, basé sur un quadrillage de plus en plus serré de la population, à grand renfort d'écrans, de caméras , d'ordiphones, de camps de rééducation tout cela à raison d'un membre du Parti pour quinze habitants. On s'émerveille du grand bond en avant du pouvoir d'achat et des droits puisque précédemment le Parti avait son mot à dire jusque dans le choix du conjoint. De la Chine on ausculte le taux de croissance, la production d'électricité, celle du ciment, l'extraction des terres rares puisque ces trente dernières années les pays développés y ont transféré leurs technologies moyennant une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci, pas de contrainte sociale ni environnementale et la perspective d'un relais de croissance Une fois l'appareil industriel occidental répliqué sur le territoire - chimie, énergie, mécanique, électronique, transports et bâtiment - le Parti n'a eut qu'à remonter le curseur graduellement pour améliorer le niveau de vie, concurrencer les firmes dans leur pays d'origine jusqu'à leur rafler les nouveaux relais de croissance dans les pays en voie de développement.

La Chine a répliqué jusqu'au modèle de croissance colonialiste exemplarisé par le Japon: l'implantation des industries extractives à l'extérieur et le développement des manufactures à l'intérieur. En termes d'échange cela signifie vos ressources naturelles contre mes produits manufacturés, vos forêts, vos ressources halieutiques, vos terres, votre faune, votre énergie fossile, votre production agricole contre mes produits manufacturés moins chers que les produits occidentaux quoique de moindre qualité, dans les secteurs du textile, équipement domestique, informatique, bâtiment et travaux publics, télécommunications, bientôt électronique grand public, machines-outils, transport routier, maritime et aérien  si l'on n'y prends garde.

De préférence appliquée aux pays faiblement structurés politiquement comme le Zimbabwé ou le Cameroun, fragilisés comme la Serbie ou la Grèce, rares sont les pays qui échappent à la main mise industrielle de la Chine, jusqu'aux îles perdues au fin fond du Pacifique mises à contribution pour parer aux velléités de Taiwan sur la scène internationale.

Le secteur formel chinois s'accompagne typiquement d'un secteur informel à base de trafic d'êtres humains d'opioïdes, d'industries extractives clandestines, de contrebande, d'évasion fiscale d'autant plus intense que la proie s'avère fragile, illustré par le démantèlement récent au Kénia d'un réseau dirigé par une ressortissante chinoise de contrebande d'espèces animales protégées.

Certes on pense que ce trafic s'arrêtera à la prochaine crise pétrolière multipliant le prix par quatre, qu'à cela ne tienne , plusieurs solutions de remplacement se trouvent déjà dans les tuyaux, moteurs électriques à hydrogène, hydrocarbures à base d'eau de mer et dioxyde de carbone dissout, filière nucléaire au thorium, centrales nucléaires à surgénération, centrales solaires, on n'en voit pas le bout.

En fin de compte le cycle production-consommation mondial dépend de la résistance du système écologique dont dépend tout système économique à l'évidence.  D'où la théorie en vogue de l'effondrement, sauf qu'il peut survenir bien avant l'épuisement des ressources, à l'image du cancer par accumulation de déchets dans la cellule l'empêchant d'accéder au dioxygène et mise en mode fermentation en consommant des graisses pour se multiplier afin de pallier leur raréfaction, l'accumulation des déchets industriels en raison directe de leur production peut gripper prématurément la machine. On le constate de manière flagrante avec la mer de plastique.

Quand au dioxyde de carbone, il se régule par les cyanobactéries de l'océan, responsables de la teneur actuelle de l'air, encore faut-il que le plastique ne vienne pas entraver leur métabolisme.

A ogre occidental, ogre et demi chinois ou la bataille des ogres.

Un quart de familles monoparentales, la rançon de l'état-providence

Lors  dés ébats sur les nouvelles manières de naître, PMA GPA, on rappelle qu'en1900  une française sur quatre n'enfantait pas contre une sur dix à partir des années 1950 mais aujourd'hui un autre fléau fait irruption puisqu'une famille sur quatre se révèle monoparentale. Le quart de femmes infertiles en 1900 ne le sont largement plus grâce aux progrès de l'hygiène, la médecine et les allocations à gogo mais elles restent incapables d'une vie de couple puisqu'à l'époque les couples infertiles ne tardaient pas à divorcer.

La ministre des Solidarités et de la Santé  soutient qu'il n'y a aucune différence entre leurs enfants et ceux des familles de couples. Voire, nous ne sommes plus au moyen-age mais à cette époque un prisonier sélectionné pouvait se libérer de sa peine à condition de se marier avec une mère sans mari qui l'aurait choisi, ce qui sous-entend que la progéniture et la mère gagnerait à l'opération.

On a déjà remarqué la relation directe entre taux d'allocations, taux de familles monoparentales et misère crasse aux E.U.A.  On refait la même erreur ici, normal, l'état providence reste le péché mignon du socialaud-communistes,  manière d'acheter les élections, miel de l'immigration économique en relation tout aussi directe avec le taux d'allocations.
 
En baissant ce taux d'allocations on fait d'une pierre plus de deux coups sur les taux de familles monoparentales,  de misère et d'immigration, sans compter le déficit budgétaire et la dette. Voilà ce qui s'appelle un effet de levier.

vendredi 27 septembre 2019

Chirac, M. Regroupement Familial

En 1974 VGE nomme Chirac à Matignon en remerciement de l'avoir aidé à gagner les élections contre Mitterrand.
En 1975 la loi Veil de dépénalisation de l'avortement esr votée.
En 1976 le décret de regroupement familial est signé par Chirac puis il démissionne de Matignon à la sstupeur générale sous prétexte de n'avoir plus les moyens de sa politique alors que le pays se remet à peine de l'embargo pétrolier de 1973 qui l'a obligé à sortir du serpent monétaire. Dans la foulée il refonde l'UDR gaulliste en RPR.
En 1977 il se fait élire premier Maire de Paris au suffrage universel.
En 1978 il signe l'appel de Cochin qualifiant l'UDF de VGE de Parti de l'Etranger. La guerre des chefs commence à droite se soldant par la perte des élections de 1981.
En 1986 son parti gagne les législatives, il se nomme à Matignon et entame le détricottage du labeur de cubanisation des socialaud-communistes sans aller jusqu'à abroger l'abrogation de Badinter pour perdre aussitôt l'élection présidentielle de 1988.
Il essuie des critiques internes au RPR mais parvient à rester à sa tête en 1990.
En 1993 le RPR remporte de nouveau les législatives , Edouard Balladure s'installe à Matignon.
En 1995 Chirac remporte l'élection pésidentielle avec Balladur comme adversaire au premier tour, il termine les essais nucléaires en Polynésie, se rapproche de l'OTAN et signe à l'Elysée les accords de Dayton négociés aux E.U.A. achevant la guerre de Bosnie-Herzégovine. Il est obligé d'abandonner le projet impopulaire de réforme des retraites du secteur public. Il lance une politique d'austérité pour préparer la conversion du Franc à l'Euro. Il réforme le service militaire obligatoire, en 1997 après la dissolution l'appel sous les drapeaux est suspendu, le service militaire volontaire s'établi en 2002. Il reconnait la responsabilité de la France dans la déportation des juifs sous Vichy.
En 1997 devant l'hostilité il dissout l'Assemblée Nationale et perd les législatives. Il se voit obligé de nommer Jospin à Matignon qui ferme le réacteur à surgénération Superphénix, une technologie d'avenir, pour la  bagatelle de 10 Mds de francs à la poubelle.
En 2002 malgré une opposition interne menée par Sarkozy, Séguin, Jolliot-Curie, il remporte de manière écrasante l'élection présidentielle contre J-M. Lepen, nomme Raffarin à Matignon qui réforme les 35 heures, les retraites et la sécurité sociale. Il soutient l'invasion de l'Afghanistan après les attentats de 2001 aux E.U.A. mais refuse de participer à la deuxième guerre d'Irak en 2003.
Pour défendre la laïcité, il fait voter une loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école.
En 2005 Il perd le référendum sur le projet de constitution européenne qu'il a organisé. Il subit une attaque vasculaie cérébrale , il décrète l'état d'urgence contre les émeutes de banlieue.

Il commence sa carrière de dirigeant politique avec le regroupement familial et la dépénalisation de l'avortement pour l'achever 30 ans plus tard en décrétant l'état d'urgence contre les émeutes de banlieue, ce qui résume son bilan.  On lui doit la tiers-mondialisation, l'islamisation et l'hivers démographique dont on n'est pas sorti 12 ans après son départ et 40 ans après la promulgation de ces deux mesures funestes. Qui sème le vent récolte la tempête, tout le portrait de Chirac, le diviseur intempestif.

Le désastre de l'agriculture française devenue importatrice nette, dépendante de la chimie et des subventions  , dont il se targuait d'être le protecteur, s'avère largement un passif supplémentaire.



lundi 23 septembre 2019

Pourquoi le blé nuit à votre santé (Wheat Belly) de W. R. Davis 2011 et The China Study dirigé par T.C. Campbell

En 2011 il y eut tout d'un coup deux ouvrages de médecins étatsuniens dénonçant pour la première fois, en tout cas dans leur pays, les effets néfastes du blé sur le cerveau et la santé en général, celui de W. R. Davis et celui de D. Perlmutter, Brain Drain.

En Europe des historiens attribuait déjà l'imagination débordante de la mythologie de l'Egypte des pharaons à la consommation de blé comme céreale de la famille du pavot, une opiacée. Par contre les médecins égyptiens tout comme Hypocrate étaient loin de se douter que l'origine de maint des maux de leurs semblables s'attribuerait désormais à leur met de prédilection.

Il y a matière à rapprocher cet ouvrage de ceux du médecin et nutritioniste étatsunien T. Colin Campbell le directeur du projet China-Cornell-Oxford, The China Study,  qui mit en évidence la relation directe entre l'ingestion d'aliments d'origine animale et l'apparition de maladies graves de toute sorte.

L'intérêt réside dans le constat que deux préconisations de régimes alimentaires mutuellement exclusifs s'avèrent valides, permettent incidemment de déterminer  le pire des régimes, à défaut de permettre de trancher lequel s'avère le plus bénéfique. Sans oublier que leurs efforts se voient réduits à néant si l'on introduit comme variable supplémentaire la cadence des repas, car à raison de un repas par jour, le système immunitaire à encore le temps de faire le ménage.

L'argument principal de Campbell tient dans les dommages aux cellules endothéliales de l'intestin causés par les nutriments animaux, entrainant la perte d'élasticité des artères  et leur obstruction subséquemment. Pour lui l'alimentation issue d'animaux constitue le plus grave danger pour la santé.

Celui de Davis tient dans la production de petits HDL par la digestion de cérérales notamment le blé, particules qui mettent sept jours à disparaître du corps et viennent obstruer les artères. Pour lui l'alimentation issue de grains de blé non germés constitue le plus grave danger.

Si leurs propositions s'avèrent vraies  tout en s'excluant mutuellement c'est qu'il leur a échappé sans doute que seule la conjonction des deux aliments interdits s'avère particulièrement néfaste, car en occident comme Chine l'ingestion de produit animaux s'acompagne de manière écrasante de blé sous forme de pain ou pâtes, avec hamburgers et pizzas omme exemples édifiants.

Autrement dit pour obtruer une artère il faut à la fois qu'elle ait perdu son élasticité et gagner des petits HDL

Le constat vaut aussi pour les maladies autres que cardio-vasculaires comme celles affectant le psychisme ainsi la schizophrénie, avec l'effet agravant du blé comme inhibiteur de satiété qui entraine l'addiction, se guérit en quelques semaines de sevrage.

Au-delà du problème nutritionnel dénoncé l'ouvrage reste d'actualité en ces temps de transition écologique qui mettent en cause à la fois l'excès d'alimentation humaine d'origine animale et la culture intensive des cérérales comme le blé.



vendredi 20 septembre 2019

Le culte de la technologie, nouveau culte du veau d'or

Avec son Grand Prêtre Bill Gates , tel un pasteur évangéliste recourant à la Bible pour garnir son compte en banque, cherchant à bercer les foules de l'illusion que la technologie les délivrera du mal, moyennant le versement d'une rente sous forme de souscription à un service de télécommmunication et l'achat d'un terminal.

Il a parqué les bénéfices de sa sociètè de logiciels dans une fondation qui échappe à l'impôt et investit dans le pétrole, la chimie, la pharmacie  bref les secteurs industriels bénéficiaires. Tout cela afin d'en dépenser les revenus dans des programmes d'aide au tiers-monde, notamment l'Afrique, assurant parallellement la promotion des industries où il investit, ruinant les ressources naturelles des bénéficiaires. Par exemple , le couple agro-alimentaire et agro-chimie de préférence à l'agriculture écologique, les vaccins de préférence au développement de remèdes traditionnels à l'efficacité prouvée accompagnée de la gestion de l'eau.

Derrière le culte de la technologie se cachent les intérêts des industriels, tels ces développeurs sans scrupules de ferme-usines, ces Auschwitz animaux, prétendant faire passer leur outil de production pour de la science et technologie.